Hebdoprint / Le président de Région en visite
Publié le jeudi 17 novembre 2011 à 09H21 -
TINQUEUX (Marne). Jean-Paul Bachy a rendu visite, hier, aux salariés licenciés d'Hebdoprint à Tinqueux. Le président de Région a promis de les aider, sans démagogie.
ALORS qu'ils en étaient au 18e jour d'occupation de leur imprimerie, liquidée le 3 novembre dernier, les salariés d'Hebdoprint (société du Groupe Hersant Media) imprimant l'hebdomadaire « ParuVendu » ont reçu deux visites, hier.
Tandis que deux spécialistes de Pôle emploi ont pris tout leur temps pour expliquer aux salariés licenciés qu'ils avaient plutôt intérêt à opter pour un CSP (Contrat de sécurisation professionnelle) d'une durée de douze mois afin d'avoir un meilleur suivi, une formation pour un retour à l'emploi ou la création d'une entreprise, etc., Anthony Aligard, délégué CFTC, et plusieurs autres salariés ont rencontré Jean-Paul Bachy, président (PS) de la Région, qui s'est proposé de les aider dans leur combat, dans leurs démarches.
Si le premier contact a été un peu froid, un salarié reprochant au président Bachy d'arriver « quand la guerre est finie », ce dernier rétorquant qu'il n'avait « pas moins de trente dossiers d'entreprises en difficulté dans la région à s'occuper, et que ça n'était malheureusement pas fini », la suite fut beaucoup plus courtoise. Détail des effectifs, structures de l'entreprise dépendant totalement de la Comareg (également liquidée, NDLR), énumération des divers plans sociaux depuis 2008 avec 40 licenciements dans un premier temps, puis 118 en 2010 pour arriver à fermer l'imprimerie début novembre, « alors qu'avec les bénéfices d'Hebdoprint, Philippe Hersant a notamment pu racheter des journaux du Pôle sud », Jean-Paul Bachy a voulu savoir si la volonté des salariés était de trouver un repreneur pour l'imprimerie ou d'obtenir le meilleur plan social. « M. Chaize, notre directeur, est en cours de négociation et se bat pour que l'imprimerie soit reprise. Une personne doit d'ailleurs visiter le site », explique un salarié. Tous disent faire confiance à leur direction.
Plutôt du travail qu'un chèque
Consultant l'article de l'union évoquant l'intervention de la députée Catherine Vautrin à l'Assemblée (notre édition d'hier), M. Bachy en a fait une lecture attentive, avant de dire aux salariés comment il comptait les aider. Affirmant qu'il allait contacter Mme Vautrin - « On est plus fort à plusieurs que tout seul » -, il a expliqué ce qu'allait faire la Région : « Tout d'abord, nous allons demander par écrit quels sont les vrais engagements du ministre Xavier Bertrand. Nous allons tout faire pour faciliter la recherche d'un repreneur. J'ai entendu le patron de La Haute-Marne Libérée dire qu'il ne trouvait pas de gens qualifiés. Nous pouvons intervenir au niveau de la cellule de reclassement pour prendre en charge les gens qui veulent augmenter leurs compétences. Par contre, je ne suis pas d'accord pour distribuer des primes supra-légales. Je trouve qu'il est plus important de retrouver du travail que d'avoir un chèque et vos yeux pour pleurer dans quelques mois. »
Demain, Anthony Aligard se rend à un comité d'entreprise extraordinaire à Lyon. Parmi ses requêtes, la prolongation à 24 mois du CSP. « Comme ont pu l'obtenir les salariés de Reims Aérospace.
Tandis que deux spécialistes de Pôle emploi ont pris tout leur temps pour expliquer aux salariés licenciés qu'ils avaient plutôt intérêt à opter pour un CSP (Contrat de sécurisation professionnelle) d'une durée de douze mois afin d'avoir un meilleur suivi, une formation pour un retour à l'emploi ou la création d'une entreprise, etc., Anthony Aligard, délégué CFTC, et plusieurs autres salariés ont rencontré Jean-Paul Bachy, président (PS) de la Région, qui s'est proposé de les aider dans leur combat, dans leurs démarches.
Si le premier contact a été un peu froid, un salarié reprochant au président Bachy d'arriver « quand la guerre est finie », ce dernier rétorquant qu'il n'avait « pas moins de trente dossiers d'entreprises en difficulté dans la région à s'occuper, et que ça n'était malheureusement pas fini », la suite fut beaucoup plus courtoise. Détail des effectifs, structures de l'entreprise dépendant totalement de la Comareg (également liquidée, NDLR), énumération des divers plans sociaux depuis 2008 avec 40 licenciements dans un premier temps, puis 118 en 2010 pour arriver à fermer l'imprimerie début novembre, « alors qu'avec les bénéfices d'Hebdoprint, Philippe Hersant a notamment pu racheter des journaux du Pôle sud », Jean-Paul Bachy a voulu savoir si la volonté des salariés était de trouver un repreneur pour l'imprimerie ou d'obtenir le meilleur plan social. « M. Chaize, notre directeur, est en cours de négociation et se bat pour que l'imprimerie soit reprise. Une personne doit d'ailleurs visiter le site », explique un salarié. Tous disent faire confiance à leur direction.
Plutôt du travail qu'un chèque
Consultant l'article de l'union évoquant l'intervention de la députée Catherine Vautrin à l'Assemblée (notre édition d'hier), M. Bachy en a fait une lecture attentive, avant de dire aux salariés comment il comptait les aider. Affirmant qu'il allait contacter Mme Vautrin - « On est plus fort à plusieurs que tout seul » -, il a expliqué ce qu'allait faire la Région : « Tout d'abord, nous allons demander par écrit quels sont les vrais engagements du ministre Xavier Bertrand. Nous allons tout faire pour faciliter la recherche d'un repreneur. J'ai entendu le patron de La Haute-Marne Libérée dire qu'il ne trouvait pas de gens qualifiés. Nous pouvons intervenir au niveau de la cellule de reclassement pour prendre en charge les gens qui veulent augmenter leurs compétences. Par contre, je ne suis pas d'accord pour distribuer des primes supra-légales. Je trouve qu'il est plus important de retrouver du travail que d'avoir un chèque et vos yeux pour pleurer dans quelques mois. »
Demain, Anthony Aligard se rend à un comité d'entreprise extraordinaire à Lyon. Parmi ses requêtes, la prolongation à 24 mois du CSP. « Comme ont pu l'obtenir les salariés de Reims Aérospace.
Je me permets de répondre au PAO de la région ALSACE, qui avait constaté qu'il y avait peu d'annonces, pour une offre d'emploi dans sa région :
RépondreSupprimerhttp://www.offre-emploi.com/offre-emploi/cv.php?page=recherche&idtab=annoncesshow&idannonce=iqroWVbL&utm_source=agent&utm_medium=email&utm_campaign=annonce-titre
Une ex-PAO Hebdoprint
les imprimeurs de Tinqueux ont montrés leurs volontées, bravo les gars
RépondreSupprimer