Les titres régionaux d'Hersant intéressent David Montgomery
David Montgomery, magnat de la presse tabloïd britannique, a confirmé mardi son intérêt pour les titres régionaux du groupe français Hersant, qu'il envisage de restructurer.
Invité du sommet Reuters sur les médias, l'ancien patron de la société d'investissement Mecom qui a par le passé dirigé le défunt tabloïd News of the World, a indiqué être en discussions avec les banques créancières d'Hersant et espérer aboutir à un accord d'ici la fin de l'année.
Il est toutefois loin d'être certain que ses projets en France aboutissent, Hersant, qui possède 27 journaux locaux en France et Outre-mer, étant déjà en discussion avec le belge Rossel en vue d'un rapprochement entre leurs deux groupes.
"Je pense ne plus avoir beaucoup de temps. C'est une situation qui évolue car les journaux font face à d'importantes dettes. Les propriétaires actuels luttent pour le rester", a déclaré David Montgomery lors de l'étape londonienne du sommet.
A la tête de Mecom, David Montgomery a été le premier étranger à diriger un groupe de presse allemand en 2005, ce qui avait suscité un certain émoi à Berlin à l'époque. Il a également conduit une restructuration brutale du Mirror lorsqu'il en était le directeur général.
Il a précisé que lui et ses partenaires proposaient d'investir 50 millions d'euros pour les journaux d'Hersant en précisant toutefois que ce dernier devrait vendre ses titres outre-mer en vue de rembourser les banques.
Le Britannique n'a pas précisé qui étaient ses partenaires. Ils ont constitué une société enregistrée à Londres, appelée Local World, en tant que véhicule d'investissement.
David Montgomery souhaite prendre la direction des titres du groupe, parmi lesquels figurent La Provence et Nice-Matin, dans lesquels il détiendrait une participation.
Reste à savoir si ses projets pourront aboutir.
HERSANT POURSUIT SES DISCUSSIONS AVEC LES BANQUES
Hersant a déjà engagé en octobre des négociations avec Rossel, propriétaire de "La Voix du Nord", en vue de créer une coentreprise qui pourrait donner naissance à un nouveau poids lourd de la presse régionale en France.
Le français, dont la dette avoisine les 200 millions d'euros, n'a toutefois pas réussi à convaincre ses banques d'abandonner une partie des créances à la date butoir du 10 novembre, fixée pour l'exclusivité des discussions.
"Le groupe est toujours investi dans le projet Rossel même s'il n'y a plus d'exclusivité", a précisé à Reuters un porte-parole d'Hersant.
"Les discussions avec les banques se poursuivent. Une nouvelle proposition leur a été transmise en fin de semaine dernière", a-t-il ajouté, en précisant qu'une nouvelle réunion avec les banques s'était tenue ce mardi.
Le porte-parole a indiqué que David Montgomery avait présenté des propositions au Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), impliqué dans les discussions entre Hersant et ses banques.
Le CIRI, qui a pour mission d'aider les entreprises en difficulté, "n'a pas donné suite", a-t-il ajouté.
Le groupe Hersant Media a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 697 millions d'euros et compte un peu plus de 6.000 employés.
Il est confronté comme les autres groupes de presse à l'érosion de ses ventes et à la concurrence d'internet.
David Montgomery estime cependant que le marché de la presse régionale en France, avec ses marques quasi-monopolistiques et une concurrence limitée des titres nationaux, représente une opportunité.
"Je pense que tous les journaux dont j'ai parlé ont sérieusement besoin d'investissement afin de les faire revivre sur le long terme", a-t-il expliqué, en ajoutant que le ratio dette sur Ebitda d'Hersant était d'environ 20.
"Cela ne veut pas dire que les titres eux-mêmes ne soient pas des marques robustes mais ils vont avoir besoin d'investissements considérables pour les soutenir et je suis un des rares à penser que c'est un investissement qui vaut la peine."
Invité du sommet Reuters sur les médias, l'ancien patron de la société d'investissement Mecom qui a par le passé dirigé le défunt tabloïd News of the World, a indiqué être en discussions avec les banques créancières d'Hersant et espérer aboutir à un accord d'ici la fin de l'année.
Il est toutefois loin d'être certain que ses projets en France aboutissent, Hersant, qui possède 27 journaux locaux en France et Outre-mer, étant déjà en discussion avec le belge Rossel en vue d'un rapprochement entre leurs deux groupes.
"Je pense ne plus avoir beaucoup de temps. C'est une situation qui évolue car les journaux font face à d'importantes dettes. Les propriétaires actuels luttent pour le rester", a déclaré David Montgomery lors de l'étape londonienne du sommet.
A la tête de Mecom, David Montgomery a été le premier étranger à diriger un groupe de presse allemand en 2005, ce qui avait suscité un certain émoi à Berlin à l'époque. Il a également conduit une restructuration brutale du Mirror lorsqu'il en était le directeur général.
Il a précisé que lui et ses partenaires proposaient d'investir 50 millions d'euros pour les journaux d'Hersant en précisant toutefois que ce dernier devrait vendre ses titres outre-mer en vue de rembourser les banques.
Le Britannique n'a pas précisé qui étaient ses partenaires. Ils ont constitué une société enregistrée à Londres, appelée Local World, en tant que véhicule d'investissement.
David Montgomery souhaite prendre la direction des titres du groupe, parmi lesquels figurent La Provence et Nice-Matin, dans lesquels il détiendrait une participation.
Reste à savoir si ses projets pourront aboutir.
HERSANT POURSUIT SES DISCUSSIONS AVEC LES BANQUES
Hersant a déjà engagé en octobre des négociations avec Rossel, propriétaire de "La Voix du Nord", en vue de créer une coentreprise qui pourrait donner naissance à un nouveau poids lourd de la presse régionale en France.
Le français, dont la dette avoisine les 200 millions d'euros, n'a toutefois pas réussi à convaincre ses banques d'abandonner une partie des créances à la date butoir du 10 novembre, fixée pour l'exclusivité des discussions.
"Le groupe est toujours investi dans le projet Rossel même s'il n'y a plus d'exclusivité", a précisé à Reuters un porte-parole d'Hersant.
"Les discussions avec les banques se poursuivent. Une nouvelle proposition leur a été transmise en fin de semaine dernière", a-t-il ajouté, en précisant qu'une nouvelle réunion avec les banques s'était tenue ce mardi.
Le porte-parole a indiqué que David Montgomery avait présenté des propositions au Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), impliqué dans les discussions entre Hersant et ses banques.
Le CIRI, qui a pour mission d'aider les entreprises en difficulté, "n'a pas donné suite", a-t-il ajouté.
Le groupe Hersant Media a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 697 millions d'euros et compte un peu plus de 6.000 employés.
Il est confronté comme les autres groupes de presse à l'érosion de ses ventes et à la concurrence d'internet.
David Montgomery estime cependant que le marché de la presse régionale en France, avec ses marques quasi-monopolistiques et une concurrence limitée des titres nationaux, représente une opportunité.
"Je pense que tous les journaux dont j'ai parlé ont sérieusement besoin d'investissement afin de les faire revivre sur le long terme", a-t-il expliqué, en ajoutant que le ratio dette sur Ebitda d'Hersant était d'environ 20.
"Cela ne veut pas dire que les titres eux-mêmes ne soient pas des marques robustes mais ils vont avoir besoin d'investissements considérables pour les soutenir et je suis un des rares à penser que c'est un investissement qui vaut la peine."
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