Manifestation devant le siège du groupe Hersant
Publié le vendredi 11 novembre 2011 à 11H00
Dominique Bernard est descendu à la rencontre des salariés, hier, en début d'après-midi.
Une semaine après la liquidation du groupe de presse d'annonces gratuites, une trentaine de salariés de Paru Vendu ont interpellé, hier à Paris, le directeur général du Groupe Hersant Média.
La messe est dite depuis le 3 novembre, et pourtant. Hier, quelques salariés de la Comareg et de son titre de presse d'annonces gratuites Paru Vendu - une trentaine seulement - ont voulu interpeller une dernière fois celui qu'ils tiennent pour responsable du naufrage de leur entreprise, une semaine après sa liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon.
Dans la rue de Presbourg, à Paris, devant le siège de Groupe Hersant Média, ils entament l'ultime distribution d'un Paru Vendu déjà mort. Et accusent. Philippe Hersant d'abord, qualifié de « numéro 1 des broyeurs d'emplois ». Mais aussi GHM - « un groupe auquel nous appartenons encore pour quelques jours » -, structure jugée « irresponsable » pour son « absence totale de stratégie ».
Ceux-là ne se font aucune illusion : leur action n'aura plus aucun impact sur la disparition des 1 650 emplois affiliés à la Comareg. Qu'importe. Ils demandent des comptes, et veulent voir le directeur général du groupe, Dominique Bernard. Vingt minutes plus tard, l'homme descend à la rencontre de salariés, un brin intimidés. Pas pour longtemps. « Vous ne croyez pas que c'est minable de vendre le matériel informatique de Paru Vendu à des salariés licenciés ? », l'interpelle une jeune femme. « Est-ce que vous n'avez pas honte de nous faire ça, juste avant les fêtes de Noël en plus ? » Face aux salariés, sur le trottoir, le directeur général répète encore l'histoire d'une faillite. « On a tout essayé […] Et nous avons perdu plus de 70 millions d'euros en trois ans […] Depuis un an, nous ne sommes même pas parvenus à intéresser un seul repreneur… » Ce n'est pas ce que les salariés sont venus entendre. « Philippe Hersant nous a fichus dehors, maintenant, on veut entendre qu'il va payer nos formations pour qu'on puisse se reclasser ! » Maintenant, leur répond-on, le dossier est entre les mains du liquidateur judiciaire.
Dans la rue de Presbourg, à Paris, devant le siège de Groupe Hersant Média, ils entament l'ultime distribution d'un Paru Vendu déjà mort. Et accusent. Philippe Hersant d'abord, qualifié de « numéro 1 des broyeurs d'emplois ». Mais aussi GHM - « un groupe auquel nous appartenons encore pour quelques jours » -, structure jugée « irresponsable » pour son « absence totale de stratégie ».
Ceux-là ne se font aucune illusion : leur action n'aura plus aucun impact sur la disparition des 1 650 emplois affiliés à la Comareg. Qu'importe. Ils demandent des comptes, et veulent voir le directeur général du groupe, Dominique Bernard. Vingt minutes plus tard, l'homme descend à la rencontre de salariés, un brin intimidés. Pas pour longtemps. « Vous ne croyez pas que c'est minable de vendre le matériel informatique de Paru Vendu à des salariés licenciés ? », l'interpelle une jeune femme. « Est-ce que vous n'avez pas honte de nous faire ça, juste avant les fêtes de Noël en plus ? » Face aux salariés, sur le trottoir, le directeur général répète encore l'histoire d'une faillite. « On a tout essayé […] Et nous avons perdu plus de 70 millions d'euros en trois ans […] Depuis un an, nous ne sommes même pas parvenus à intéresser un seul repreneur… » Ce n'est pas ce que les salariés sont venus entendre. « Philippe Hersant nous a fichus dehors, maintenant, on veut entendre qu'il va payer nos formations pour qu'on puisse se reclasser ! » Maintenant, leur répond-on, le dossier est entre les mains du liquidateur judiciaire.
Pour comareg hebdoprint la messe est dite...., Dominique Bernard va maintenant s'occupé comme il s'est le faire de la PQR, et on sait combien il travaille bien......
RépondreSupprimerComareg et Hebdoprint sont restés dans le passé, avec des gens vivant dans leur passé, qui n'ont pas su innover et prendre les bonnes décisions au bon moment !
RépondreSupprimerT'as raison Manue, ne te laisse pas dominer par ce brigand sans état d'âme.
RépondreSupprimerPascale
Mais on nage en plein délire !!!! On saute tous je pense que vous l'avez bien compris... on nous baltringue depuis 2 ans ! Allez c'est TERMINé, vous comprenez ? terminé et puis tout le monde s'en fout... la preuve même la charmante presse payante du groupe (PQR pour les initiés) se sert de Nous comme bouclier humain pour sauver leurs gueules ! Alors pour les 2 membres du CE Comareg semble-t-il c'est pour tout le monde pareil !!! Nous sommes tous dans ce bateau qui coule et croyez moi il va sombrer très très vite !!! Et là c'est triste de voir des éclats de rire en district, des personnes se gaver de bouffe, de picoler, etc ... un dégout profond de tout ça, mais vraiment un gros dégout de voir comment nous petites mains on s'est servit de nous pendant des années, à sacrifier notre vie de famille pour des bouclages sur le tard, des samedis sacrifiés pour des commerciaux peu scrupuleus qui s'en fouttés pas mal de notre vie à nous, avec nos salaires de merde au rabais, pendant que .... eux se gavaient... des challenges... des congrès... des places de cinoche distribuées à la tête du client ... des gueuletons, des apéros........... allez c'est bon j'arrête y'en à trop sur le coeur et le pire dans tout ça c'est que nous salariés on se fait vraiment enfler ! On s'attaque pas aux bonnes personnes, en tout cas pour ma part, ce que j'ai vu le 10 novembre m'a profondément dégouté. ça me rend malade de voir à quel point les imbéciles resteront des imbéciles, et je pense amèrement que la semaine prochaine y'aura moins de joie quand face à la réalité, celle d'être chez Pole emploi (non-emploi) les rires se transformeront en tristesse et tous pauvres, Noel ne sera pas comme un VRAI Noel.
RépondreSupprimerDepuis combien de temps les journaux d'annonce se savent -ils menacés par le Web? Cela fait des années et on peut s'interroger sur l'aveuglement de tous , du simple opérateur imprimeur aux dirigeants; quant au virage de la décennie précédente qui condamnait le groupe sous sa forme papier.
RépondreSupprimerUn regret: il y a dix ans, il aurait été possible de restructurer l'activité, d'aider les salariés à se reconvertir en douceur avec des moyens financiers qui aujourd'hui manquent.
Faute de courage, de lucidité, voilà un grand gâchis humain!
Une leçon, le conservatisme est le pire ennemi de nos emplois.
Une pensée pour les personnes qui souffriront de cette situation.