mercredi 29 février 2012

Article : La Tribune

Paris Normandie a six semaines pour élaborer un plan de continuation


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Par Claire Garnier à Rouen
Le Tribunal de commerce du Havre a prononcé ce mercredi 29 février le redressement judiciaire du pôle normand du groupe Hersant Media (GHM) qui avait déposé au début de l'audience, conformément à la procédure, une "déclaration de cessation de paiement".
Le redressement judiciaire concerne les quotidiens Paris Normandie, Havre Libre, Havre Presse, Progrès de Fécamp et l'hebdomadaire Liberté dimanche ainsi que la régie publicitaire travaillant pour les différents titres. Le redressement judiciaire a été assorti d'une période d'observation de six semaines.
La direction en collaboration avec les administrateurs judiciaires, va élaborer un « plan de continuation » de l'activité. Ce plan qui comportera un « volet économique, financier et social », sera présenté le 11 avril lors d'une prochaine audience du Tribunal de Commerce.
Les différents titres du pôle normand du groupe Hersant Media sont confrontés à une baisse des ventes au numéro (- 2,4 % par an depuis 2007) et à une baisse de ses revenus publicitaires (- 7,3 % depuis 2007). Ces différents titres, implantés à Rouen, au Havre et à Fécamp - Seine-Maritime - affichent un tirage de 75.000 exemplaires (OJD) dont 52.000 pour le quotidien régional Paris-Normandie, le vaisseau-amiral du groupe qui tirait encore à 135.000 exemplaires en 1980. Ce pôle normand a enregistré en 2011 un déficit d'exploitation de 2,5 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 39,5 millions d'euros avec un effectif de 365 salariés.
Hersant en difficulté
La demande de placement en redressement judiciaire intervient alors que le Groupe Hersant Media (GHM), la maison-mère, n'est plus en mesure de soutenir son pôle normand comme il le fait depuis 10 ans. Selon la direction de GHM, ce soutien s'est élevé à 25 millions d'euros de soutien financier depuis dix ans (abandon de créances et trésorerie). Le groupe GHM qui réalisait un chiffre d'affaires de 900 millions d'euros en 2007 affiche un CA de 543 millions d'euros en 2011 avec un endettement de 215 millions d'euros.
Les trois syndicats présents au Comité d'entreprise (SNJ, Silpac CGT et CGC) ont fait connaître leur désaccord avec le contenu de la « note explicative » lue par la direction lundi 27 février en Comité d'entreprise extraordinaire.
Benoit Marin-Curtout, du SNJ et Steve Beneteau, de la Silpac Cgt (Livre Cgt) estiment que le « pôle normand » paie aujourd'hui des choix stratégiques du Groupe Hersant Media. Des choix consistant, selon eux, à ne pas investir dans son « pôle normand » mais à faire des investissements coûteux dans la presse du sud-est (160 millions d'euros pour l'acquisition de la Provence, Nice Matin et Var Matin) et le secteur des petites annonces (Comareg), etc.
La direction du pôle normand demandera ce mercredi au Tribunal la possibilité de mettre en place un "co-mandat" d'administrateurs judiciaires au sein du groupe : l'administrateur judiciaire qui sera désigné par le Tribunal de commerce du Havre pour le pôle normand pourrait ainsi travailler en partenariat avec le « mandataire ad hoc » du Groupe Hersant Media (GHM) ; ce dernier a déjà été nommé dans le cadre du processus de renégociation de la dette engagé par GHM.
 
29/02/2012, 17:17

Article : Les Echos


27/02 | 16:15 | mis à jour à 16:33 | Anne Feitz

La direction de « Paris Normandie » confirme le dépôt de bilan

La demande de placement en redressement judiciaire sera examinée le 29 février par le Tribunal de commerce du Havre.

Les salariés de « Paris Normandie » n‘ont pas été surpris. Depuis que leurs représentants avaient reçu l'ordre du jour du comité d'entreprise extraordinaire de ce matin (lire lesechos.fr du 21 février), ils savaient que leur direction allait déposer le bilan du quotidien régional et des titres associés. Cela leur a donc été confirmé ce matin. La direction a publié dans la foulée un communiqué, confirmant qu'elle allait demander l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire pour la SNPEI ( qui édite « Paris Normandie », « Havre Libre », « Havre Presse », « Progrès de Fécamp », et les journaux du dimanche « Havre Dimanche », « Liberté Dimanche », et « Normandie Dimanche »), et pour sa régie publicitaire, SNP.
Cette demande sera examinée par le Tribunal de commerce du Havre le 29 juillet. La direction va demander un plan de continuation, qui permettra de poursuivre l'exploitation de la société, après restructuration. « J'ai la conviction que les titres du pôle ont un avenir et qu'il est possible de les redresser, à condition que soient mises en oeuvre aussi rapidement que possible les mesures de réduction des coûts qui s'imposent », a déclaré Michel Lepinay, président de la SNPEI, dans un communiqué
En cause, la baisse des ventes et des recettes publicitaires des titres du pôle normand du groupe Hersant Média (GHM). Celui-ci « demeure déficitaire. GHM n'est par ailleurs plus en mesure de lui apporter les soutiens nécessaires à la relance de ses activités », indique aussi le communiqué. Selon un porte-parole de la direction, les mesures de soutien du groupe à sa filiale depuis 10 ans représentent un total de 25 millions d'euros. La SNPEI accuse un déficit récurrent depuis des années : en 2011, ses pertes nettes se sont élevées à 2,5 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 39,5 millions.
Les 365 salariés redoutent le pire pour leurs emplois. Les représentants syndicaux ont dénoncé le recours à la procédure judiciaire. « C'est une manière pour notre actionnaire d'échapper à ses obligations sociales et de les reporter sur l'administrateur judiciaire qui sera nommé », a affirmé Steve Beneteau secrétaire général du syndicat du livre CGT de la SNPEI, à l'AFP.

lundi 27 février 2012

Article : AFP

Paris-Normandie sur la voie d'un redressement judiciaire
Navire-amiral de la Société normande de presse d'édition et d'impression (SNPEI), Paris-Normandie va entrainer dans cette procédure les titres de la pointe de Caux (Havre Libre, Le Havre Presse et Le Progrès de Fécamp) qui appartiennent aussi à la filiale normande du Groupe Hersant Media (GHM).
En comptant les effectifs de la régie publicitaire SNP, également concernée par le dépôt de bilan, cet ensemble qui rayonne sur la Haute-Normandie emploie quelque 365 salariés.
Selon la direction, ces titres souffrent "du recul de leurs ventes au numéro et de la baisse de leurs revenus publicitaires liés à la brutalité de la crise économique et à l'abandon progressif du papier pour le numérique".
La direction reconnaît que l'entreprise demeure "déficitaire" malgré "des mesures successives d'adaptation" prises ces dernières années, notamment le passage au format tabloïd et le reconditionnement des rotatives.
"GHM n'est par ailleurs plus en mesure de lui apporter les soutiens nécessaires à la relance de ses activités", précise un communiqué.
La direction espère que la procédure de redressement judiciaire lui permettra de présenter "un plan de continuation" pour pérenniser ces journaux.
"J'ai la conviction que les titres du pôle ont un avenir et qu'il est possible de les redresser, à condition que soient mises en oeuvre aussi rapidement que possible les mesures de réduction des coûts qui s'imposent", a déclaré Michel Lepinay, président de la SNPEI.
La direction a informé lundi matin les élus du comité d'entreprise convoqués en séance extraordinaire, qui ont regretté la procédure choisie. "Un tribunal de commerce n'est pas le lieu où l'on doit traiter des affaires d'un quotidien régional", a déclaré Steve Beneteau, secrétaire général du syndicat du livre CGT de la SNPEI.
Ce syndicaliste assure que c'est une manière pour l'actionnaire "d'échapper à ses obligations sociales et de les reporter sur l'administrateur judiciaire qui sera nommé".
Les syndicats sont persuadés que le dépôt de bilan a pour objectif de permettre au pôle normand d'être associé au projet de rapprochement entre GHM et le groupe belge Rossel après en avoir été exclu au début des discussions pour cause de situation économique dégradée.
"C'est un dépôt de bilan totalement organisé et prévu dès l'annonce du mariage entre GHM et Rossel le 14 octobre dernier", a même assuré Benoît Marin-Curtoud, délégué du SNJ, alors que les discussions sont toujours en cours entre Rossel et GHM, lourdement endetté.
Selon l'OJD, la diffusion totale de ces titres a atteint 76.000 exemplaires en 2011, soit une baisse de 26% depuis cinq ans. Et, selon les syndicats, la SNPEI a accusé un déficit d'exploitation de deux millions d'euros en 2011 pour un chiffre d'affaires de 40 millions.

Article : La Tribune

PRESSE - 27/02/2012 | 15:10 - 601 mots

Jadis fleuron du groupe Hersant, le groupe Paris-Normandie a déposé le bilan

latribune.fr (source AFP)
Nouvelle victime de la crise de la presse écrite, le quotidien régional Paris-Normandie créé en 1944 sur les ruines du Journal de Rouen se prépare à déposer son bilan après des années de difficultés et d'érosion continue de ses ventes.
Copyright Reuters
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Le dépôt de bilan du groupe Paris-Normandie, qui va également affecter le Havre Libre, Le Havre-Presse et Le Progrès de Fécamp figure à l'ordre du jour d'une réunion extraordinaire du comité d'entreprise de la Société normande de presse d'édition et d'impression (SNPEI), filiale du Groupe Hersant Médias (GHM), prévue lundi prochain à Rouen, selon le syndicat SNJ. Formellement le dépôt de bilan doit être déposé le 29 février devant le tribunal de commerce du Havre, selon le syndicat du livre CGT. "Nous sommes dans une logique d'abandon de l'actionnaire qui nous coupe les ailes", a déclaré Benoît Marin-Curtoud, délégué du SNJ en visant le Groupe Hersant Médias - qui n'a fait aucun commentaire pour l'instant. Dès vendredi, le SNJ et le syndicat du livre CGT organisent une assemblée générale à Déville-lès-Rouen, près de Rouen, où se trouve la rotative et où sont regroupées une grande partie des activités.
L'annonce n'a pas surpris le personnel qui redoutait depuis plusieurs semaines, au mieux un plan social et au pire un dépôt de bilan. "J'aurai tendance à penser que ces choses ont été organisées pour en arriver là de manière à faire payer les difficultés par l'Etat", a déclaré la secrétaire du Comité d'entreprise Véronique Christol membre du syndicat du livre CGT.
Robert Hersant, "le papivore"
Né sur les ruines du Journal de Rouen, fermé pour cause de collaboration, ce journal dont les premiers actionnaires furent des personnalités issues de la Résistance fut un des fleurons de la presse régionale dans les années 1950 et 1960. En 1972, il est passé dans le giron du patron de la Socpresse, Robert Hersant, alors surnommé le "papivore", qui cherchait à étendre son empire en province. La rédaction avait alors cessé le travail durant plus d'un mois pour stopper la transaction, avant de s'avouer vaincue. Depuis, la diffusion payante du journal n'a cessé de reculer passant de 166.000 exemplaires en 1972 à 53.000 en 2011. Cette descente aux enfers n'a été amortie ni par le rapprochement avec les journaux du Havre ni par les changements de formule - comme le passage au format tabloïd - ni par le retour à une certaine neutralité politique après une grande proximité avec la mairie centriste de Rouen dans les années 1970 à 1990. Au cours des cinq dernières années, la diffusion totale des titres de la SNPEI a chuté de 26% pour s'établir à 76.000 exemplaires en 2011, selon l'OJD. Selon le SNJ, l'entreprise qui emploie 365 salariés dont 114 journalistes a accusé en 2011 un déficit d'exploitation de deux millions d'euros pour un chiffre d'affaires d'environ 40 millions.
Une concentration de la PQR
A cause de ces mauvais résultats, le pôle normand avait été écarté en octobre du projet de mariage entre GHM et le groupe belge Rossel, toujours en cours de négociation. Prise dans une logique de réduction de coût après des années de prospérité, la presse régionale française s'est concentrée ces dernières années entre les mains d'une poignée de grands groupes comme Ouest France, Ebra (Crédit Mutuel, 10 titres), GHM (27 titres régionaux), Centre France-la Montagne, Sud-Ouest, La Voix du Nord qui appartient à Rossel.
Après le choc de la révolution numérique, la crise financière a frappé de plein fouet la presse qui a vu, en 2009, la publicité reculer de 10% à 30% en valeur selon les titres, alors que les ventes chutaient en moyenne de 7%. Plus globalement, avec la désaffection des lecteurs, la diffusion de la presse d'information générale a baissé de 400 millions d'exemplaires entre 1982 et 2000 (-11,7 %). Et seul un Français sur trois (34%) lit un quotidien régional, selon une étude publiée par Audipresse en 2010.
27/02/2012, 15:10

jeudi 23 février 2012

Article : Le Figaro

Paris Normandie va être placé en redressement

Mis à jour  | publié 
Le groupe Hersant Média devrait signer un accord avec ses banques créancières.
Annoncé en octobre dernier, le mariage du groupe Hersant Média (GHM) avec les actifs français du belge Rossel (La Voix du Nord) a du retard à l'allumage. Le groupe français de presse régionale, propriétaire de La Provence ou deL'Union-L'Ardennais, doit régler plusieurs dossiers épineux. À commencer par le sort de son pôle normand (Paris NormandieLe Havre libre…), en difficulté, qui devrait prendre le chemin de la restructuration. Une demande de placement en redressement judiciaire devrait être déposée pour parvenir à un plan de continuation. «GHM, qui a investi 25 millions d'euros dans Paris Normandie en dix ans, n'a pas l'intention d'abandonner ce pôle», souligne Dominique Bernard, DG de GHM. Le groupe poursuit parallèlement des discussions longues et complexes avec ses banques créancières. De leur issue dépend l'accord avec Rossel.

Cessions en cours

Selon nos informations, GHM devrait signer cette semaine avec l'ensemble de ses banques. Cet accord devra encore être précisé dans le cadre d'un protocole homologué par le tribunal de commerce de Paris. Dans le bras de fer avec ses banques - qui lui ont prêté 210 millions d'euros -, GHM dit avoir bien avancé. Le processus de cession de plusieurs actifs est enclenché. Le pôle polynésien est sur le point d'être cédé à des investisseurs locaux etLes Nouvelles calédoniennes auraient déjà reçu une marque d'intérêt. Quant à la société informatique SDV, un mandat de cession devrait être bientôt confié à une banque.
Le groupe de presse affirme par ailleurs que les autres points de l'accord (abandon de créances de 50 millions d'euros et apport en numéraire des actionnaires) sont acquis. «Il y a encore beaucoup de conditions à remplir avant de finaliser la création de notre coentreprise», estime toutefois Éric Malrain, directeur financier du groupe Rossel.
La création effective de la coentreprise avec Rossel, qui doit donner naissance au numéro trois de la presse quotidienne régionale dans l'Hexagone (500 millions d'euros de chiffre d'affaires), reste encore conditionnée à l'aval des autorités de la concurrence. «La conclusion d'un accord final pourrait intervenir raisonnablement sous deux mois , estime Dominique Bernard.

mercredi 22 février 2012

Article : La Voix du Nord


Les ex-salariés d'Hebdoprint et de la Comareg de Lomme, entre forum pour l'emploi et projet de SCOP

mercredi 22.02.2012, 05:27La Voix du Nord
Hier, à Lille, les cabinets de ressources humaines FIE et de reclassement SODIE animaient un forum emploi. PHOTO «LA VOIX»Hier, à Lille, les cabinets de ressources humaines FIE et de reclassement SODIE animaient un forum emploi. PHOTO «LA VOIX»

| SOCIAL |

Florence, ex-commerciale de la Comareg et de son imprimerie Hebdoprint à Lomme, société liquidée le 3 novembre, est venue de Calais pour rencontrer des entreprises au forum pour l'emploi qui se tenait, hier, à Lille. ...
Une initiative du mandataire judiciaire qui organise dans les grandes villes de France ce type de rencontres dédiées exclusivement aux ex-salariés du groupe qui éditait le Paru-Vendu. Le naufrage du pôle de presse gratuite d'annonces du Groupe Hersant média (GHM) ayant entraîné la perte de 1 650 emplois dans son sillage, dont 150 dans la région, l'objectif est au reclassement.
Mais Florence a, jusqu'à présent, « refusé les sollicitations qui lui étaient proposées ». Car elle a décidé de participer à la SCOP (société coopérative de production) montée par des ex-salariés de la Comareg et de son imprimerie Hebdoprint à Lomme avec le soutien de leur ancien patron René Bétourné. Ce dernier est à l'origine de la création des dix-sept éditions du journal de petites annonces Inter 59 avant que le titre ne soit cédé à la Comareg, devenue ensuite filiale de GHM. Aujourd'hui, Inter 59, transformé en une société coopérative de salariés associés, n'attend plus que l'aval du tribunal de commerce de Lyon pour démarrer.

« Vivement qu'on signe ! »

Sous ce label, la SCOP se propose de développer l'activité des petites annonces gratuites sur le marché du Web, du téléphone mobile et du papier. Accompagnée par l'Union régionale des SCOP à Lille, la future entreprise se classe résolument dans le secteur de l'économie solidaire. C'est ainsi que les fournisseurs et les prestataires qui ont le même coeur de métier (fournisseur d'accès Internet, gestion d'appels entrants, distribution toutes boîtes) sont également des SCOP.
Parmi la dizaine d'entreprises présentes à Lille, hier, venues recruter des commerciaux de la Comareg, la future SCOP avait été invitée par le cabinet en ressources humaines FIE, organisateur de l'événement pour le mandataire judiciaire. « Je n'ai pas perdu mon temps, se félicitait René Bétourné. J'ai recruté un commercial. Vivement que l'on puisse signer des contrats ! » • C. MOCELLIN

Article : Les Echos


21/02 | 17:52 | mis à jour à 22:03 | Anne Feitz

« Paris Normandie » va déposer son bilan

La procédure est inscrite à l'ordre du jour du Comité d'entreprise extraordinaire


Un déficit récurrent
Le quotidien régional « Paris Normandie », qui appartient au Groupe Hersant Média (GHM), va déposer son bilan : la procédure est inscrite à l'ordre du jour du comité d'entreprise extraordinaire convoqué lundi 27 février. « Le dossier sera présenté au tribunal de commerce du Havre dans le courant de la semaine prochaine », indique un élu syndical. La nouvelle n'est pas réellement une surprise : le dépôt de bilan avait été évoqué dès l'annonce du rapprochement, en octobre, de GHM et du belge Rossel, qui détient « La Voix du Nord ». « Paris Normandie » avait été écarté de la société commune constituée entre les deux groupes, mais il avait alors été indiqué que le quotidien normand avait vocation à la rejoindre, après s'être restructuré et avoir rétabli son compte d'exploitation. « Après avoir englouti beaucoup d'argent dans la Comareg [qui a fini par être liquidée en novembre dernier], Hersant n'a pas les moyens d'assumer de lourds coûts de restructuration. Dès lors, le dépôt de bilan s'imposait. Il s'agit en outre de marquer un changement d'état d'esprit », note Jean-Clément Texier, banquier spécialiste de la presse.
La SNPEI (Société Normande de Presse et d'Edition), qui édite « Paris Normandie » et d'autres titres associés (« Havre libre », « Le Havre Presse », « Le Progrès de Fécamp »), affiche un déficit récurrent. De source syndicale, son déficit d'exploitation s'est élevé à 2 millions d'euros l'an dernier, pour un chiffre d'affaires de 40 millions. Entre 2006 et 2011, la diffusion France payée de « Paris Normandie » est tombée de 67.776 à 52.606 exemplaires, selon l'OJD. Selon le SNJ, la SNPEI, qui possède sa propre imprimerie, emploie 365 personnes, dont 108 journalistes et 114 ouvriers. Craignant de lourdes conséquences sur les effectifs, les salariés commencent à se mobiliser : une assemblée générale doit se tenir vendredi midi.
ANNE FEITZ

Article : Europe1


Presse : craintes autour de Paris-Normandie

Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 20 février 2012 à 17h57

Les syndicats de Paris-Normandie et des titres qui lui sont associés au sein du pôle normand du Groupe Hersant Médias (GHM) craignent un plan social voire un dépôt de bilan à la suite d'une érosion continue de la diffusion, a-t-on appris lundi de source syndicale. "Nous craignons au minimum un plan social, au pire un dépôt de bilan", a affirmé Benoît Marin-Curtoud, délégué du Syndicat national des Journalistes (SNJ) au sein de ce quotidien édité à Rouen.
Selon ce syndicaliste, la direction - qui n'a pas pu être jointe lundi - avait évoqué début 2012 l'hypothèse d'un plan social "d'ampleur" mais n'a pas mis en oeuvre de procédure en ce sens. "Depuis plusieurs semaines nous n'avons aucune nouvelle de sa part et nous craignons qu'à laisser filer le temps et la trésorerie l'entreprise ne se retrouve purement et simplement acculée au dépôt de bilan", a précisé Benoît Marin-Curtoud.
Le pôle normand de GHM regroupe Paris-Normandie ainsi que les quotidiens de la pointe du Havre, Havre Libre, Le Havre-Presse et Le Progrès de Fécamp. Au total la diffusion payante quotidienne de ces titres a chuté de 26% depuis cinq ans pour s'établir à 76.000 exemplaires en 2011, selon l'OJD. Le navire-amiral du pôle, Paris-Normandie, qui rayonne sur la Haute-Normandie, ne diffuse plus qu'à 53.000 exemplaires contre 166.000 au début des années 1970 au moment de sa reprise par Robert Hersant.

Article : La Voix du Nord


Lille-Lomme : mardi, un forum pour l'emploi pour les 160 ex-salariés de Comareg et Hebdoprint

dimanche 19.02.2012, 18:14La Voix du Nord

| MÉTROPOLE LILLOISE |

C'est à l'initiative du liquidateur judiciaire de la Comareg qu'un forum pour l'emploi se tiendra à Lille, mardi matin.
Un forum destiné aux 160 ex-salariés de la Comareg et d'Hebdoprint, qui étaient basées à Lomme pour éditer le "Paru-Vendu - Inter 59". Les sociétés avaient été placées en liquidation judiciaire à la fin de l'année dernière.
Une douzaine d'entreprises qui recherchent des profils essentiellement commerciaux ou dans le domaine du support devraient être présentes. Mais pour les ouvriers de l'imprimerie lommoise, Guy Besnard ne cache pas "qu'une solution de reconversion est davantage à envisager".

Lettre aux candidats à la présidence

Collectif
Paru Chomdu
Associations de Défense des Anciens Salariés COMAREG et HEBDOPRINT
Mesdames, Messieurs les candidats à la Présidence de la République,
Nous voulons attirer votre attention sur la situation des salariés du groupe Comareg
éditeur des journaux de PGA (Presse d’Annonces Gratuites) ParuVendu. Cette société, ainsi que
sa filiale technique, Hebdoprint, ont été mises en liquidation le 3 novembre dernier, mettant au
chômage 1600 personnes auxquelles se rajoutent 750 salariés partis lors du PSE du premier
semestre et 150 départs “naturels”. Nous avons le triste record d’être le plus gros plan social de
l’année 2011.
Cette liquidation a été décidée par notre maison-mère, la société GHM Groupe Hersant
Media, également propriétaire de quotidiens régionaux d’informations en métropole (La Provence,
L’Union, Nice Matin, Paris Normandie,…) et dans les DOM TOM. Et pourtant nous
étions le fleuron de GHM. C’est grâce à nos bénéfices que GHM a acheté La Provence et une participation
dans Nice Matin. Mais lorsque nous avons connu quelques difficultés, plus question de
remettre une partie de cet argent pour permettre une réorganisation de notre société. Nous
sommes allés de plan social en plan social, puis en redressement judiciaire pour apprendre le 28
Octobre 2011 au matin que l’audience prévue au tribunal fin novembre était avancée au 3
Novembre et que l’administrateur judiciaire, également mandataire ad hoc de GHM demanderait
la liquidation. En moins d’une semaine, 1600 salariés, disséminés sur toute la France, se sont
retrouvés sans activité.
A cet acte d’une violence inouïe, se rajoute le fait que ce dernier “PSE”, fait dans le cadre
d’une liquidation est proprement scandaleux : pas de cellule de reclassement, pas d’indemnités
supra-légales, pas de budget formation prévus.
Nous avons été sacrifiés pour que M. Hersant puisse faire un accord avec le groupe belge
Rossel pour céder la plupart de ses titres de métropole.
Quelques uns de vous se sont intéressés à notre sort et ont posé des questions au gouvernement,
mais quatre mois plus tard, nous en sommes quasiment au même point et nous refusons
que cela perdure.
Nous nous sommes structurés en collectif de défense des salariés Comareg et Hebdoprint
et avons entrepris plusieurs actions au niveau d’assemblées départementales et régionales, de
représentants de l’état au travers de préfets. Certains de nous ont rencontré M. Xavier Bertrand,
d’autres des conseillers de l’Elysée. Notre but est de demander au Gouvernement et aux acteurs
politiques d’obliger notre ex-actionnaire à mettre en place des conditions de sortie décentes. Pour
exemple, les 500 salariés de la filiale d’impression Hebdoprint dépendaient de la convention
collective des Imprimeries de Labeur et des Arts Graphiques. Or cette convention, contrairement
à celle de la Presse, est en deçà de ce que prévoit le Code du Travail. Un imprimeur ayant 20 ans
d’ancienneté (ce qui est la moyenne) touchera comme indemnité légale de licenciement,
l’équivalent d’un peu plus de quatre mois de salaires comme le prévoit le code du travail.
Selon le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé en exercice, Xavier Bertrand, il est
impossible de changer la loi : pas de possibilité de rallonger le CSP, limité à 12 mois. Les financements
prévus dans le cadre du Contrat de Sécurisation Professionnel sont bien trop bas pour
permettre des formations à des salariés qui ont besoin de changer de métier. Sa seule action, pour
l’instant, a été la mise en place d’une cellule de reclassement de six mois, payée par l’Etat. Ce
devait être “un PSE exemplaire” d’après ses déclarations à l’Assemblée Nationale.
Pourtant, si, pour l’instant, le gouvernement ne semble pas touché par la détresse de 1650
personnes, il peut intervenir sur d’autres choses :
- Lors de discussions à Bercy, les 17 banques de M. Hersant lui ont fait cadeau de 50
millions d’euros et reporté le remboursement de 50 autres millions de plusieurs années.
- GHM a perçu, comme d’autres groupes de presse, des subventions pour sa PQR et, à ce
titre, devrait être redevable de ses actes envers la collectivité. Est-il normal que la liquidation
de Comareg/Hebdoprint soit également payée par l’Etat?
Ce sont nos impôts qui financent la cellule de reclassement mise en place par M. Xavier
Bertrand. Philippe Hersant est la centième fortune de France et réside en Suisse. Il vient d’y bâtir
au cours des dernières années, un nouvel empire de presse très prospère en veillant bien à ce qu’il
n’y ait pas de communication entre celui-ci et ses affaires en France.
Où est la morale dans ces actes pourtant tout à fait légaux ? Nous sommes indignés, révoltés.
Quelles seront les actions que vous envisagez de prendre et dans quels délais, pour que, dans
le futur, un “patron-voyou” avec des relations ne puisse plus générer tant de misère humaine
sans devoir rendre des comptes aussi bien sur le plan financier que sur le plan pénal ? M. Hersant
est gagnant sur trois points : apurement de sa dette, perception de subventions, gestion de la
casse sociale par les pouvoirs publics alors qu’il a mis à la rue des milliers de familles…. Pourtant,
d’autres solutions, moins radicales, existaient.
Le silence des médias, l’absence de réponse à nos interpellations écrites au Président de la
République et aux Ministres (M. François Baroin vient de décliner, pour la deuxième fois, et au
dernier moment, un rendez-vous avec une de nos délégations), le non-accompagnement à la hauteur
de ce drame humain, voire de versement d’indemnités “supra-légales” pour compenser le
préjudice subi, sont vécus par les salariés de ParuVendu et Hebdoprint comme une injure. A leur
désarroi si soudain de se retrouver sans emploi, se rajoute la non-reconnaissance de leur mort
professionnelle et de leur vie antérieure.
Les interventions du gouvernement et la médiatisation qui en a été faite, sur les dossiers
de Sea France et Lejaby ont été très mal vécues. Notre propos n’est pas de critiquer les emplois
“sauvés” ou les financements d’indemnités supra-légales possibles. Nous ne pouvons que nous
réjouir pour ces salariés, d’autant que cela montre que des solutions peuvent être trouvées. Alors,
pourquoi ne pas se pencher sur notre sort ?
Bien que dispersés sur 55 départements, nous voulons nous faire entendre aussi bien dans
la campagne présidentielle que dans celle des législatives qui suivront.
Tenant compte de tous ces éléments, du mépris de notre actionnaire et de l’autisme sélectif
des ministres en situation, nous viendrons exprimer notre colère et réclamer notre dû le 6 mars
à Paris, à l’Assemblée Nationale. Nous comptons sur votre soutien public dans notre combat
pour le respect de nos droits et notre dignité.
Pour l’ADAS Hebdoprint,
Association des Anciens Salariés Hebdoprint
adas.hebdoprint@gmail.com
Emmanuelle PUIFOURCAT
06.89.26.22.15
Pour le CASC,
Collectif des Anciens Salariés Comareg
collectifparuvendu@hotmail.fr
Corinne BELORGEOT
06.16.04.54.29
Pour Avenir Presse Publications,
Association des Anciens Salariés Hebdoprint
AvenirPressePublications@hotmail.fr
Jean-Paul FABRE
06.21.01.48.97

Lettre aux députés

Collectif
Paru Chomdu
Associations de Défense des Anciens Salariés COMAREG et HEBDOPRINT
Mesdames, Messieurs les Députés
Mesdames, Messieurs les Sénateurs
Nous voulons attirer votre attention sur la situation des salariés du groupe Comareg
éditeur des journaux de PGA (Presse d’Annonces Gratuites) ParuVendu. Cette société, ainsi que
sa filiale technique, Hebdoprint, ont été mises en liquidation le 3 novembre dernier, mettant au
chômage 1600 personnes auxquelles se rajoutent 750 salariés partis lors du PSE du premier
semestre et 150 départs “naturels”. Nous avons le triste record d’être le plus gros plan social de
l’année 2011.
Cette liquidation a été décidée par notre maison-mère, la société GHM Groupe Hersant
Media, également propriétaire de quotidiens régionaux d’informations en métropole (La Provence,
L’Union, Nice Matin, Paris Normandie,…) et dans les DOM TOM. Et pourtant nous
étions le fleuron de GHM. C’est grâce à nos bénéfices que GHM a acheté La Provence et une participation
dans Nice Matin. Mais lorsque nous avons connu quelques difficultés, plus question de
remettre une partie de cet argent pour permettre une réorganisation de notre société. Nous
sommes allés de plan social en plan social, puis en redressement judiciaire pour apprendre le 28
Octobre 2011 au matin que l’audience prévue au tribunal fin novembre était avancée au 3
Novembre et que l’administrateur judiciaire, également mandataire ad hoc de GHM demanderait
la liquidation. En moins d’une semaine, 1600 salariés, disséminés sur toute la France, se sont
retrouvés sans activité.
A cet acte d’une violence inouïe, se rajoute le fait que ce dernier “PSE”, fait dans le cadre
d’une liquidation est proprement scandaleux : pas de cellule de reclassement, pas d’indemnités
supra-légales, pas de budget formation prévus.
Nous avons été sacrifiés pour que M. Hersant puisse faire un accord avec le groupe belge
Rossel pour céder la plupart de ses titres de métropole.
Quelques uns de vous se sont intéressés à notre sort et ont posé des questions au gouvernement,
mais quatre mois plus tard, nous en sommes quasiment au même point et nous refusons
que cela perdure.
Nous nous sommes structurés en collectif de défense des salariés Comareg et Hebdoprint
et avons entrepris plusieurs actions au niveau d’assemblées départementales et régionales, de
représentants de l’état au travers de préfets. Certains de nous ont rencontré M. Xavier Bertrand,
d’autres des conseillers de l’Elysée. Notre but est de demander au Gouvernement et aux acteurs
politiques d’obliger notre ex-actionnaire à mettre en place des conditions de sortie décentes. Pour
exemple, les 500 salariés de la filiale d’impression Hebdoprint dépendaient de la convention
collective des Imprimeries de Labeur et des Arts Graphiques. Or cette convention, contrairement
à celle de la Presse, est en deçà de ce que prévoit le Code du Travail. Un imprimeur ayant 20 ans
d’ancienneté (ce qui est la moyenne) touchera comme indemnité légale de licenciement,
l’équivalent d’un peu plus de quatre mois de salaires comme le prévoit le code du travail.
Selon le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé en exercice, Xavier Bertrand, il est
impossible de changer la loi : pas de possibilité de rallonger le CSP, limité à 12 mois. Les financements
prévus dans le cadre du Contrat de Sécurisation Professionnel sont bien trop bas pour
permettre des formations à des salariés qui ont besoin de changer de métier. Sa seule action, pour
l’instant, a été la mise en place d’une cellule de reclassement de six mois, payée par l’Etat. Ce
devait être “un PSE exemplaire” d’après ses déclarations à l’Assemblée Nationale.
Pourtant, si, pour l’instant, le gouvernement ne semble pas touché par la détresse de 1650
personnes, il peut intervenir sur d’autres choses :
- Lors de discussions à Bercy, les 17 banques de M. Hersant lui ont fait cadeau de 50
millions d’euros et reporté le remboursement de 50 autres millions de plusieurs années.
- GHM a perçu, comme d’autres groupes de presse, des subventions pour sa PQR et, à ce
titre, devrait être redevable de ses actes envers la collectivité. Est-il normal que la liquidation
de Comareg/Hebdoprint soit également payée par l’Etat?
Ce sont nos impôts qui financent la cellule de reclassement mise en place par M. Xavier
Bertrand. Philippe Hersant est la centième fortune de France et réside en Suisse. Il vient d’y bâtir
au cours des dernières années, un nouvel empire de presse très prospère en veillant bien à ce qu’il
n’y ait pas de communication entre celui-ci et ses affaires en France.
Où est la morale dans ces actes pourtant tout à fait légaux ? Nous sommes indignés, révoltés.
Quelles seront les actions que vous envisagez de prendre et dans quels délais, pour que, dans
le futur, un “patron-voyou” avec des relations ne puisse plus générer tant de misère humaine
sans devoir rendre des comptes aussi bien sur le plan financier que sur le plan pénal ? M. Hersant
est gagnant sur trois points : apurement de sa dette, perception de subventions, gestion de la
casse sociale par les pouvoirs publics alors qu’il a mis à la rue des milliers de familles…. Pourtant,
d’autres solutions, moins radicales, existaient.
Le silence des médias, l’absence de réponse à nos interpellations écrites au Président de la
République et aux Ministres (M. François Baroin vient de décliner, pour la deuxième fois, et au
dernier moment, un rendez-vous avec une de nos délégations), le non-accompagnement à la hauteur
de ce drame humain, voire de versement d’indemnités “supra-légales” pour compenser le
préjudice subi, sont vécus par les salariés de ParuVendu et Hebdoprint comme une injure. A leur
désarroi si soudain de se retrouver sans emploi, se rajoute la non-reconnaissance de leur mort
professionnelle et de leur vie antérieure.
Les interventions du gouvernement et la médiatisation qui en a été faite, sur les dossiers
de Sea France et Lejaby ont été très mal vécues. Notre propos n’est pas de critiquer les emplois
“sauvés” ou les financements d’indemnités supra-légales possibles. Nous ne pouvons que nous
réjouir pour ces salariés, d’autant que cela montre que des solutions peuvent être trouvées. Alors,
pourquoi ne pas se pencher sur notre sort ?
Bien que dispersés sur 55 départements, nous voulons nous faire entendre aussi bien dans
la campagne présidentielle que dans celle des législatives qui suivront.
Tenant compte de tous ces éléments, du mépris de notre actionnaire et de l’autisme sélectif
des ministres en situation, nous viendrons exprimer notre colère et réclamer notre dû le 6 mars
à Paris, à l’Assemblée Nationale. Nous comptons sur votre soutien public dans notre combat
pour le respect de nos droits et notre dignité.
Pour l’ADAS Hebdoprint,
Association des Anciens Salariés Hebdoprint
adas.hebdoprint@gmail.com
Emmanuelle PUIFOURCAT
06.89.26.22.15
Pour le CASC,
Collectif des Anciens Salariés Comareg
collectifparuvendu@hotmail.fr
Corinne BELORGEOT
06.16.04.54.29
Pour Avenir Presse Publications,
Association des Anciens Salariés Hebdoprint
AvenirPressePublications@hotmail.fr
Jean-Paul FABRE
06.21.01.48.97

Article : JournalAuto.com

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