Paris Normandie va être placé en redressement
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Le groupe Hersant Média devrait signer un accord avec ses banques créancières.
Annoncé en octobre dernier, le mariage du groupe Hersant Média (GHM) avec les actifs français du belge Rossel (La Voix du Nord) a du retard à l'allumage. Le groupe français de presse régionale, propriétaire de La Provence ou deL'Union-L'Ardennais, doit régler plusieurs dossiers épineux. À commencer par le sort de son pôle normand (Paris Normandie, Le Havre libre…), en difficulté, qui devrait prendre le chemin de la restructuration. Une demande de placement en redressement judiciaire devrait être déposée pour parvenir à un plan de continuation. «GHM, qui a investi 25 millions d'euros dans Paris Normandie en dix ans, n'a pas l'intention d'abandonner ce pôle», souligne Dominique Bernard, DG de GHM. Le groupe poursuit parallèlement des discussions longues et complexes avec ses banques créancières. De leur issue dépend l'accord avec Rossel.Cessions en cours
Selon nos informations, GHM devrait signer cette semaine avec l'ensemble de ses banques. Cet accord devra encore être précisé dans le cadre d'un protocole homologué par le tribunal de commerce de Paris. Dans le bras de fer avec ses banques - qui lui ont prêté 210 millions d'euros -, GHM dit avoir bien avancé. Le processus de cession de plusieurs actifs est enclenché. Le pôle polynésien est sur le point d'être cédé à des investisseurs locaux etLes Nouvelles calédoniennes auraient déjà reçu une marque d'intérêt. Quant à la société informatique SDV, un mandat de cession devrait être bientôt confié à une banque.Le groupe de presse affirme par ailleurs que les autres points de l'accord (abandon de créances de 50 millions d'euros et apport en numéraire des actionnaires) sont acquis. «Il y a encore beaucoup de conditions à remplir avant de finaliser la création de notre coentreprise», estime toutefois Éric Malrain, directeur financier du groupe Rossel.
La création effective de la coentreprise avec Rossel, qui doit donner naissance au numéro trois de la presse quotidienne régionale dans l'Hexagone (500 millions d'euros de chiffre d'affaires), reste encore conditionnée à l'aval des autorités de la concurrence. «La conclusion d'un accord final pourrait intervenir raisonnablement sous deux mois , estime Dominique Bernard.
"GHM, qui a investi 25 millions d'euros dans Paris Normandie en dix ans, n'a pas l'intention d'abandonner ce pôle» dixit , D.bernard. Il avait la même chose du Pôle Gratuit....L’épicerie continue, Rossel fait ces courses....
RépondreSupprimerY en a marre de ces journaux de droite qui font toujours leurs mêmes commentaires !
RépondreSupprimerIdem concernant Libé ou Le Monde !
Droite, gauche : franchement, ça ne veut plus rien dire dans une économie mondialisée !!!!
Notre mentalité n'a pas du tout évolué depuis des lustres !!!
Idem dans les entreprises : patronat contre syndicats et vice versa !
dans 3 PSE plus tard soit 18 mois et peut être moins les salariées seront au chômage tout comme nous avec une main devant et l'autre derrière alors qu'ils se seront bien battus car on y crois toujours un peu à la survie.
RépondreSupprimerça ira très vite pour paris Normandie,c'était un problème récurrent à tous les comités de groupe HERSANT,
RépondreSupprimerdans 6 mois ce sera fini!
mais vous dites n'importe quoi quand paris normandie perd 2millions par ans nous on en perd 2millions pas mois !
RépondreSupprimer" ILS" justifient cette demande de mise en redressement par des pertes de 2millions d'€ par an !!
RépondreSupprimerTout d'abord , pour la pqr, 2 millions par an c'est pas bézef!
Avec ce que Hersant touche par an de l'état pour justement " soutenir " la presse, ça pourrait durer encore très longtemps pourtant !!
Ensuite, si on veut revendre la boutique " au belge ", il faut faire le ménage ,et proposer un bouclar " sain ", remis en bon état de marche !
" économiser",charges incluses, 2 millions par an avec autant de salariés, c'est pas énorme du tout ! En effet en " sortant" une soixantaine de personnes le tour est joué !!
Et si l'on veut" nettoyer" un peu plus pour anticiper un avenir morose avec l'accord des juges, on en vire une bonne centaine, les " plus chiants" bien sûr et on gagne même du fric au bout du compte !!
Et là on se dit ... Pourquoi revendre ?
Pardonnez ce cynisme .... C'est les nerfs !!
Eh oui, avec Comareg, 30millions de pertes, c'était tout de suite environ 6 à 700 personnes qu'il fallait " sortir" .
Sauf si bien entendu "ils "avaient été capable d'anticiper un peu !
Mais c'est de l'histoire ancienne !!