Casse Industrielle : les seniors en première ligne
Publié le vendredi 10 février 2012 à 09H53 -
Bosal, Hebdoprint, VMC : toutes ces firmes qui ont fermé ou « dégraissé » de façon massive employaient des salariés dont la moyenne d'âge était élevée, franchissant allègrement la barre des 40 ans. Dans toutes ces industries, les ouvriers avaient des profils assez ressemblants : ils sont arrivés jeunes sur le marché du travail et possèdent un niveau de diplôme et des qualifications très spécifiques. Autant dire que nombre de ces personnes qui se sont retrouvées sur le carreau à 53 ou 54 ans n'avaient que très peu de chances de retrouver un emploi. D'ailleurs, la majorité de ces seniors récemment virés de l'industrie n'ont toujours pas retrouvé d'emploi.
Quelle mobilité après 50 ans ?
Leur mobilité est par ailleurs limitée, tous ces chômeurs seniors se retrouvent avec des traites à honorer sur la maison, sur la voiture. Avec les études de leurs enfants à financer, ils ne peuvent plus se permettre de redémarrer à zéro, de changer de région. Pourtant, la plupart des entreprises industrielles qui ont fermé leurs portes ont proposé des solutions de reclassement dans d'autres départements. Sans compter sur les firmes qui proposaient carrément aux salariés, comme seule solution pour sauver leur emploi, de quitter l'Hexagone.
Un casse-tête pour ces salariés, un dispositif tout à fait légal mais qui pose de nombreux problèmes dans les cas de restructurations massives. Aujourd'hui, les seniors peu qualifiés sont, statistiquement, ceux qui ont le moins de chances d'être à nouveau embauchés.
Quelle mobilité après 50 ans ?
Leur mobilité est par ailleurs limitée, tous ces chômeurs seniors se retrouvent avec des traites à honorer sur la maison, sur la voiture. Avec les études de leurs enfants à financer, ils ne peuvent plus se permettre de redémarrer à zéro, de changer de région. Pourtant, la plupart des entreprises industrielles qui ont fermé leurs portes ont proposé des solutions de reclassement dans d'autres départements. Sans compter sur les firmes qui proposaient carrément aux salariés, comme seule solution pour sauver leur emploi, de quitter l'Hexagone.
Un casse-tête pour ces salariés, un dispositif tout à fait légal mais qui pose de nombreux problèmes dans les cas de restructurations massives. Aujourd'hui, les seniors peu qualifiés sont, statistiquement, ceux qui ont le moins de chances d'être à nouveau embauchés.
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