Comareg / Laurent a connu à peine dix jours de galère
Publié le samedi 11 février 2012 à 09H23 -
Laurent reprendra le travail dès lundi. Comme tous les salariés d'Hebdoprint/Comareg, il s'est senti « lâché » sur le site de Tinqueux.
TINQUEUX (Marne) Viré de la Comareg en fin d'année, Laurent s'apprête à reprendre le travail la semaine prochaine. La fin d'une « courte » galère pour ce trentenaire.
LE CV est costaud. L'expérience est là, la motivation revient peu à peu. Laurent, la trentaine, avait la tête dans le seau depuis son licenciement express, comme cinquante autres personnes de la Comareg, au mois de novembre dernier. Il travaillait à Reims, pour le défunt titre d'annonces gratuites Paru Vendu.
Le coup a été rude ; les traites de l'appartement qu'il a acheté avec sa compagne menaçaient le bien-être du couple. Pas un euro d'indemnité touché avant la fin du mois janvier. Décembre à sec. Pourtant, il a fait le choix de ne pas passer par la case Pôle Emploi.
Le coup a été rude ; les traites de l'appartement qu'il a acheté avec sa compagne menaçaient le bien-être du couple. Pas un euro d'indemnité touché avant la fin du mois janvier. Décembre à sec. Pourtant, il a fait le choix de ne pas passer par la case Pôle Emploi.
Rien à Pôle Emploi
« Je ne comptais pas sur Pôle Emploi, j'ai préféré faire jouer mon réseau, consulter les sites internet spécialisés. » Alors, il a prospecté, a réactivé d'anciens contacts, a passé des dizaines de coups de téléphone pour trouver une piste de sortie. « J'ai vite compris que j'étais le seul en capacité pour retrouver du boulot, les entretiens se sont succédé. L'avantage d'être commercial, c'est que la demande existe. Mon âge (32 ans, NDLR) a joué aussi ». Paris, Reims et sa périphérie, il n'a pas compté les kilomètres. Ça a été payant. Laurent n'aura, en réalité, galéré que quelques semaines. Officiellement, il ne sera resté au chômage que dix jours.
Place à l'avenir
« On ne se sent pas coupable mais on se sent lâché. Avec les autres licenciés, nous tentions de nous réunir régulièrement, une fois par semaine. »
Laurent est soulagé. En réalité, il tire une expérience positive de son licenciement.
« Encore une fois, j'ai fait le choix de ne pas prendre un an pour effectuer des formations. C'est une décision lourde mais je savais que je pouvais y arriver. » Il n'avait pas le droit de perdre cette course à l'emploi, une traque pour sa vie et la pérennité de son couple.
Présente, sa compagne l'a toujours été pour le motiver, pour ne pas qu'il lâche prise face à une situation complexe. Le licenciement de Laurent fait désormais partie de l'histoire de ce couple, il l'a rendu plus solide.
Dès lundi, il commencera une nouvelle mission pour une grande entreprise. « Mon salaire progressera, je ne suis pas à plaindre mais je me suis battu pour. » La page Comareg se tourne pour Laurent. Comme lui, ils étaient une cinquantaine sur le carreau. Juste avant Noël.
Thomas DUPRAT
Le prénom de ce jeune homme a été modifié afin qu'il fasse son entrée dans sa nouvelle entreprise dans les meilleures conditions.
D'autres également ont retrouvé un job. Moi je commence cette semaine .Donc rien n'est impossible. Courage.
RépondreSupprimerFabien je ne comprends pas bien l'article. Tu te fais passer pour Laurent et ensuite on parle de Fabien.Ensuite tu dis être resté dix jours au chômage, là non plus je ne comprends pas, il me semble que l'on a été liciencié le 13 décembre 2011, et lundi nous étions le 13 février 2012 (soit pour moi 2 mois), mais bon bref. Il ne faut pas écrire qu'importe quoi, tu pourras le dire au journaliste qui a rédigé cet article. Pourquoi dis-tu que tu es le seul à avoir la capacité de retrouver un emploi, tu nous prends pour des demeurés si je comprends bien. Tu me deçois mon petit Fabien, bonne chance quand même pour ton nouvel emploi, et penses à tes anciens et anciennes collégues car je crois que tu pourras peut être leur trouver un emploi, la boîte pour laquelle tu vas désormais t'investir me semble tout à fait adéquat.
RépondreSupprimerTant mieux pour lui!, si en plus " Il n'a pas compté les kilomètres"c'est qu'il a une voiture convenable... lui!
RépondreSupprimeril oublie aussi qu'il est commercial et non opérateur PAO ni Imprimeur. Bonne chance à lui
RépondreSupprimerça semble assez logique, dans la trentaine un commercial de chez COMAREG peut se repositionner en se remuant quelque peu,
RépondreSupprimerà partir de la quarantaine,c'est autrement plus compliqué!
Quand je lis :
RépondreSupprimer....." J'ai vite compris que j'étais le seul en capacité pour retrouver du boulot,... ".
Je trouve cela charmant !
Effectivement, un peu la "grosse tête" ce garçon. Heureusement qu'il est la... parce que les autres ne lui arrivent pas à la cheville. Enfin bref...
Supprimer