mardi 14 février 2012

Article : L'Union


Comareg : Que sont devenus les autres ?

Publié le samedi 11 février 2012 à 09H27 - 


Comme Fabien, une quarantaine de commerciaux qui œuvraient pour Paru Vendu à Reims et dans le département de la Marne se sont retrouvés à la porte de l'entreprise. Cependant, quelques semaines après leur licenciement, une proportion intéressante de ces commerciaux a, soit retrouvé un emploi, soit effectué le choix de prendre la CSP, un dispositif qui propose, pendant un an, des formations.
« Je suis encore en contact avec des commerciaux. Notre avantage, c'est notre réseau. On connaît souvent une personne, qui connaît une personne qui aurait besoin d'un commercial. C'est notre avantage. Une grande proportion des quadras de chez nous a fait le choix de la formation », confie un ancien collègue de Laurent. Ce sont les plus jeunes qui s'en tirent le mieux en tout cas.
Le point négatif pour les institutions, est que la plupart de ces personnes licenciées et qui ont retrouvé un boulot ne sont pas passées par Pôle Emploi. Elles ont préféré se débrouiller seules plutôt que de suivre le cursus normal des rendez-vous de suivi avec les conseillers de l'ex-ANPE.
Rien d'étonnant quand on sait que le suivi des demandeurs d'emploi, pour la ville de Reims, ne se fait plus tous les mois comme il est normalement prévu, mais tous les deux

2 commentaires:

  1. Pole Emploi ou la grande école de l'inéfficacité...mais comment leur jeter la pierre ? Au départ prévus pour gérer entre 50 et 80 dossier par conseiller, les pauvres se sont vu octroyer entre 200 et 300 dossier. Sachant qu'un conseiller sénior en gère convenablement une petite cinquantaine.
    Donc mission impossible. Et avec la surcharge, arrets maladie à répétition, donc re-surcharge pour ceux qui restent, et la spirale infernale s'installe.
    Donc mission impossible, au détriment des pauvres demandeurs d'emploi qui, dnas leur immense majorité, ne demandent qu'à s'en sortir (hormis la masse incompressible de fainéants pathologiques qui eux se complaisent dans le système).
    Conclusion : ne comptez toujours que sur vous même, vos contacts, vos connaissances, vos réseaux, votre démarche active si vous n'avez rien de tout celà, et commencez dès le premier jour de chomage.
    Pour les plus de 50 ans, c'est plus tard, essayez l'auto entreprise si vous galérez trop longtemps, ou montez votre propre structure, certains projets ne demandent pas d'investissement ou très peu, en terme financier en tout cas.
    Et bonne chance à tous, surtout. Ne perdez pas la motivation, c'est 90 % du succès et tout ce qu'il vous reste aujourd'hui.

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  2. Pôle emploi n'a pas pour but de trouver du boulot aux demandeurs d'emploi. Chacun est assez grand pour consulter les offres et y répondre ou non.
    Par contre, ils t'incitent à monter ton "projet professionnel" mais pour faire quoi ???? Ils te parlent du "marché caché" de l'emploi !!! Tout ça pour berner les gens !!!
    Concernant les fainéants, comme tu dis, je pense que c'était d'actualité avant la crise ! Maintenant, il faut un peu arrêter de parler d'assistanat ! Vu que personne, ni même les politiques et les économistes, ne sait où l'on va, je ne pense pas que ce soit épanouissant de rester chez soi à guetter les annonces sur Internet (pour ceux qui ont Internet).
    Et l'auto-entreprenariat, c'est tout simplement pour encourager les gens à se mettre à leur compte afin de faire en sorte que la courbe du chômage augmente moins vite ! Vu le contexte économique extrêmement grave et incertain, il faudrait être stupide et vraiment aveugle aujourd'hui pour se mettre à son compte !
    Mais je te rejoins quand tu dis qu'il ne faut compter que sur soi-même car aujourd'hui malheureusement, c'est MARCHE ou CREVE !!!
    Bon courage quand même, mais soyez réalistes !!!!

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