mercredi 14 décembre 2011

Info : Midi Libre

Nîmes La cour d’appel attribue 12 M€ aux ex-Richard-Ducros

Midi Libre
13/12/2011, 16 h 06 | Mis à jour le 13/12/2011, 17 h 45
Le délégué CGT de l'entreprise a déclaré que cette décision "fera jurisprudence".

Le délégué CGT de l'entreprise a déclaré que cette décision "fera jurisprudence". (PHOTO D'ILLUSTRATION - A. B.)
La cour d’appel de Nîmes a confirmé le jugement du TGI d’Alèsqui condamnait le groupe Fayat à payer 12 millions d’euros pour abonder le plan de sauvegarde de l’emploi de Richard-Ducros. La société alésienne, rachetée par Fayat, avait été mise en liquidation quelques mois plus tard
"C’est une décision qui fera jurisprudence"
Au lieu des 1 500 € prévus, les 284 salariés licenciés recevront un peu plus de 40 000  
 pour la formation, la reconversion ou encore la création d’entreprise. "C’est une décision qui fera jurisprudence", a déclaré Richard Valmalle, délégué syndical CGT de Richerd-Ducros. "Cela fera réfléchir les entreprises avant d’acheter une société pour la détruire. La justice a reconnu la responsabilité de Fayat qui refusait de se considérer comme l’employeur".

7 commentaires:

  1. "C’est une décision qui fera jurisprudence"

    Il n'y a plus qu'à lancer l'affaire aux prud'hommes !!!!!

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  2. pas vraiment notre cas....et puis avec un CA en 2010 de 2 737 285 839€ le groupe n'est pas vraiemnt dans le besoin et peut largement payer...


    En novembre 2010, le groupe Fayat, leader français de la métallurgie et 35e fortune de France, rachète l’Alésien Richard-Ducros pour la somme - modique ? - de 2,6 millions d’euros. Et met la main sur un concurrent sérieux ainsi que sur l’agrément SNCF de l’entreprise, notamment pour le TGV. Un mois plus tard, Fayat affirme avoir fait une mauvaise affaire et découvre une entreprise en piteux état, au carnet de commandes vide et à la trésorerie défaillante. Richard-Ducros est mis en cessation de paiement en janvier. Dans la foulée, Fayat annonce qu’il jette l’éponge et qu’il ne présentera pas de plan de reprise. Depuis, les salariés de Richard-Ducros accusent le groupe Fayat d’avoir récupéré certaines des commandes alésiennes.
    Le patriarche Clément Fayat, fondateur de ce qui est devenu au fil des ans une véritable multinationale et le 4e groupe de BTP français, "affirme avoir été trompé par les vendeurs" de Richard-Ducros, écrit le quotidien bordelais. Evoquant le fait qu’IBM, principal client de la tôlerie fine, s’était abstenu de renouveler ses marchés avant la reprise de Ducros et que le carnet de commandes pour les ouvrages d’art était vide.

    "Richard-Ducros se trouvait en fait en cessation de paiements lorsque nous l’avons reprise, et nous aurions commis une faute si nous n’avions pas déposé le bilan", explique Clément Fayat à Sud Ouest. Le blocage par les ouvriers du site principal d’Alès, la sortie de tout matériel et donc la rentrée d’argent frais l’avait alors incité, après le dépôt de bilan, à ne plus verser 1 M€ destiné à assurer les dépenses de l’entreprise alésienne.

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  3. comme quoi se battre en restant uni porte ces fruits avec de la solidarité on peut le faire.
    En voilà qui finissent bien l'année tant mieux pour eux et leur famille. Peut-être qui se la jouait moins perso.
    A suivre et à méditer

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  4. Très peu de personnes ont réagi à cet article !
    Quel dommage !

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  5. Vu la solidarité de merde qui régne dans nos rangs, on ne va pas faire grand chose, à part se plaindre et se lamenter.
    Pour ça, faudrait que tout le monde se bouge le cul, sauf que certaines personnes sont plus occupées à taper sur le dos des licenciés du PS3 qui ont droit à des supras légales qu'à se retourner contre celui qui les a mis dans cette situation.
    Triste bilan.

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  6. surtout que donner des informations tronquées, en laissant miroiter une hypothèse qui n'existe pas, alors qu'en faisant une recherche plus approfondi , on trouve ceci à propos de Mr valmalle de la cgt sur le forum du midi libre, pour votre info sur cette affaire, allez jeter un oeil, je pense que ce sont les salariés qui en parlent le mieux: le syndicalisme n'est plus ce qu'il était, et chez nous c'était pareil

    La CGT a gagné la guerre (de la bêtise) ! BRAVO ! Ne voulait-elle pas dès le début du redressement judiciaire le plein emploi, aucun licenciement, cad aucune concession et bien jackpot : 300 licenciements : le pire est donc bien l’ennemi du bien. Il faut ouvrir grand les yeux : votre minorité destructrice (car il y a de bons et de très bons éléments sur Alès) a fait fuir tout repreneur (notamment la société Matière) avec vos actions nombreuses mais toutes aussi intelligentes les unes que les autres (blocage de convois ne permettant plus d’alimenter deux chantiers d’autoroute (A9 et A89), feu devant la mairie, pièce mécano-soudée jetée dans le gardon… : les méthodes du Moyen-âge conviennent au Moyen-âge M. Valmalle ! Si les sites excentrés avaient trouvé des repreneurs (Roquefort et Charmes) c’est peut-être qu’ils ont su mettre en avant un bon esprit vis-à-vis du TRAVAIL (notion essentielle pour tout repreneur) ; et donc qui voulez-vous qui s’intéresse à vous et mise sur vous au vue de vos actions idiotes ? De plus encore un grand merci M. Valmalle pour ne pas avoir voté mardi dernier en CCE la demande du juge du Tribunal de commerce de Paris (Traitement des sites individuellement) ce qui amène évidemment les 2 sites de Roquefort et Charmes en liquidation malgré les offres de 2 repreneurs (60 emplois pouvaient être sauvés). A suivre...

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  7. mais bon, ils se sont bien rattrapés sur ce coup là

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