Cession des titres du groupe Hersant en Polynésie : le directeur délégué s'exprime
Quel avenir pour la filiale du groupe Hersant Média (GHM) en Polynésie française ? C’est la question que se posent avec inquiétude les salariés du groupe depuis l’annonce des termes de l’accord de principe trouvé entre GHM et ses banques ( lire l'article ) sur la restructuration de sa dette de 215 millions d’euros.
Cet accord prévoit un abandon de créances de 50 millions d’euros de la part des banques, en contrepartie d’un remboursement immédiat de 10 millions d’euros par le groupe, et de 23 millions par ses actionnaires, mais aussi de la cession des titres de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française. Ce point a été abordé mardi matin par le directeur délégué de GHM en Polynésie, Richard Brozat, au cours d’un comité d’entreprise ordinaire, mais bouleversé par l'actualité du groupe.
D'après l'Agence France Presse, les choses pourraient se faire rapidement : citant une source proche du dossier, l'AFP affirme que si les banques confirment l'accord, "le temps que tout se mette en place, c'est une affaire qui sera terminée entre fin février et fin mars". Mais selon Richard Brozat, la filiale polynésienne du groupe aurait jusqu’à fin 2013 pour trouver un repreneur éventuel. De son côté, le secrétaire du CE a refusé de répondre à nos questions.
Des "acteurs économiques de la place" seraient intéressés
Reste donc à trouver des investisseurs intéressés par la reprise des titres polynésiens du groupe. Certains "acteurs économiques de la place" se seraient déjà manifestés, nous a affirmé le directeur délégué. Les discussions porteraient sur une reprise globale de l’ensemble des sociétés de la filiale : la SOC La Dépêche (la Dépêche, l’imprimerie et le Paru Vendu), la société d’exploitation Les Nouvelles (qui regroupe le quotidien les Nouvelles et le TikiMag) et la société PacFM (NRJ et l’événementiel du groupe). Il s'agirait d'investisseurs locaux, mais aucun nom n'a encore été donné.
185 personnes sont employées par le groupe Hersant Média en Polynésie française. Leurs emplois ne sont pas menacés pour l’heure, a précisé Richard Brozat. Interrogé par Tahiti Infos, un membre de la rédaction a toutefois indiqué que les journalistes préféreraient un "repreneur extérieur" plutôt qu'un investisseur local, forcément impliqué dans la vie économique. "Il y aurait un risque pour notre indépendance journaliste" nous a confié ce salarié, qui se dit de son côté "plus inquiet pour les conséquences sur le contenu éditorial que pour les emplois" même s'il reconnaît qu'un repreneur risquerait de "faire le ménage" dans le groupe.
L’accord entre GHM et ses banques devait être signé ce mardi, mais ne l’a pas encore été, certaines banques ayant demandé « quelques jours de réflexion supplémentaires », explique M. Brozat. Quand il sera officiel, "il n'y a plus d'obstacle à l'accord avec Rossel", avait expliqué lundi l’Agence France Presse (AFP), ce qui permettrait de former un groupe qui vendrait chaque jour 900.000 exemplaires et pèserait plus de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Cet accord prévoit un abandon de créances de 50 millions d’euros de la part des banques, en contrepartie d’un remboursement immédiat de 10 millions d’euros par le groupe, et de 23 millions par ses actionnaires, mais aussi de la cession des titres de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française. Ce point a été abordé mardi matin par le directeur délégué de GHM en Polynésie, Richard Brozat, au cours d’un comité d’entreprise ordinaire, mais bouleversé par l'actualité du groupe.
D'après l'Agence France Presse, les choses pourraient se faire rapidement : citant une source proche du dossier, l'AFP affirme que si les banques confirment l'accord, "le temps que tout se mette en place, c'est une affaire qui sera terminée entre fin février et fin mars". Mais selon Richard Brozat, la filiale polynésienne du groupe aurait jusqu’à fin 2013 pour trouver un repreneur éventuel. De son côté, le secrétaire du CE a refusé de répondre à nos questions.
Des "acteurs économiques de la place" seraient intéressés
Reste donc à trouver des investisseurs intéressés par la reprise des titres polynésiens du groupe. Certains "acteurs économiques de la place" se seraient déjà manifestés, nous a affirmé le directeur délégué. Les discussions porteraient sur une reprise globale de l’ensemble des sociétés de la filiale : la SOC La Dépêche (la Dépêche, l’imprimerie et le Paru Vendu), la société d’exploitation Les Nouvelles (qui regroupe le quotidien les Nouvelles et le TikiMag) et la société PacFM (NRJ et l’événementiel du groupe). Il s'agirait d'investisseurs locaux, mais aucun nom n'a encore été donné.
185 personnes sont employées par le groupe Hersant Média en Polynésie française. Leurs emplois ne sont pas menacés pour l’heure, a précisé Richard Brozat. Interrogé par Tahiti Infos, un membre de la rédaction a toutefois indiqué que les journalistes préféreraient un "repreneur extérieur" plutôt qu'un investisseur local, forcément impliqué dans la vie économique. "Il y aurait un risque pour notre indépendance journaliste" nous a confié ce salarié, qui se dit de son côté "plus inquiet pour les conséquences sur le contenu éditorial que pour les emplois" même s'il reconnaît qu'un repreneur risquerait de "faire le ménage" dans le groupe.
L’accord entre GHM et ses banques devait être signé ce mardi, mais ne l’a pas encore été, certaines banques ayant demandé « quelques jours de réflexion supplémentaires », explique M. Brozat. Quand il sera officiel, "il n'y a plus d'obstacle à l'accord avec Rossel", avait expliqué lundi l’Agence France Presse (AFP), ce qui permettrait de former un groupe qui vendrait chaque jour 900.000 exemplaires et pèserait plus de 500 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Richard Brozat : "Le groupe Rossel, basé en Belgique, ne s'intéresse pas aux titres de GHM en Outremer"
Le projet d’accord avec les banques prévoit une cession de la filiale du groupe Hersant en Polynésie. Où en sont les discussions ?
GHM est parvenu en fin de semaine dernière à un accord de principe avec ses banques en vue de la restructuration de la dette du groupe. Un certain nombre de banques ont donné leur accord de principe, d’autres ont demandé quelques jours de réflexion supplémentaires. Dans le cadre de la restructuration de cette dette, un certain nombre d’engagements qui ont été pris de la part de l’actionnaire GHM, également des banques qui ont confirmé qu’elles abandonnaient une partie de la dette du groupe. Les discussions portent aussi sur la cession des pôles polynésiens et calédoniens, c’est un des points exigés par les banques pour valider la restructuration globale de la dette. Le calendrier reste à déterminer, mais on parle d’une cession d’ici la fin 2013.
Pourquoi ce délai ?
Je ne peux pas vous dire, je ne participe pas aux négociations avec les banques. Je pense que c’est une façon de nous laisser du temps, afin que nous puissions préparer cette opération dans les meilleures conditions possibles.
Votre rôle sera donc désormais de préparer cette cession ?
Depuis la visite de M. Hersant en 2010, où il s’était exprimé sur l’ouverture du capital de façon minoritaire à des investisseurs locaux, je suis en discussion avec des acteurs économiques de la place. Depuis l’annonce de la cession des titres polynésiens dans la presse, certains sont revenus vers moi pour savoir s’il était possible d’envisager une prise de participation majoritaire ou totale. Je suis en train de discuter avec eux pour voir les modalités d’une cession totale, si toutefois c’est ce qui est validé dans le cadre de l’accord définitif avec les banques.
Ce sont des acteurs économiques qui sont déjà impliqués dans le monde des médias ?
Il y a différents intervenants, mais je ne donnerai pas de noms.
S’oriente-t-on vers une vente groupée des titres, ou est-ce que certains pourraient être vendus séparément ?
Non, on part sur une cession groupée des titres polynésiens. Les éventuels repreneurs sont intéressés par une reprise globale de nos activités.
Pourquoi les banques ont-elles demandé la cession de la filiale polynésienne ? Vous avez des difficultés financières ?
Non pas du tout, puisque le groupe se porte bien en Polynésie. Nous avons connu quelques années difficiles et avons dû nous restructurer, mais le groupe va bien maintenant. Il ne faut pas oublier que la restructuration de la dette financière du groupe s’inscrit dans un projet plus global qui est l’alliance ensuite avec le groupe Rossel, qui est basé en Belgique, et qui ne s’intéresse pas aux titres de GHM en Outremer.
Quand vous dites que la situation financière est bonne, vous voulez dire que le groupe fait des bénéfices ?
La situation financière est bonne.
On parle d’une fusion entre les deux titres de la presse quotidienne du groupe, La Dépêche et les Nouvelles, est-ce envisagé ?
Je ne suis pas au courant de ces informations.
Comment s’est passé le Comité d'entreprise ce matin ? Les salariés sont inquiets pour leurs emplois…
Le CE s’est très bien passé. Il s’agissait d’un CE ordinaire, et non extraordinaire. J’ai rassuré les membres du comité sur les perspectives du groupe. Cession ne signifie pas liquidation.
Faut-il craindre des suppressions d’emplois en cas de cession à un investisseur polynésien ?
Je ne peux pas me prononcer sur les intentions d’un éventuel repreneur.
GHM est parvenu en fin de semaine dernière à un accord de principe avec ses banques en vue de la restructuration de la dette du groupe. Un certain nombre de banques ont donné leur accord de principe, d’autres ont demandé quelques jours de réflexion supplémentaires. Dans le cadre de la restructuration de cette dette, un certain nombre d’engagements qui ont été pris de la part de l’actionnaire GHM, également des banques qui ont confirmé qu’elles abandonnaient une partie de la dette du groupe. Les discussions portent aussi sur la cession des pôles polynésiens et calédoniens, c’est un des points exigés par les banques pour valider la restructuration globale de la dette. Le calendrier reste à déterminer, mais on parle d’une cession d’ici la fin 2013.
Pourquoi ce délai ?
Je ne peux pas vous dire, je ne participe pas aux négociations avec les banques. Je pense que c’est une façon de nous laisser du temps, afin que nous puissions préparer cette opération dans les meilleures conditions possibles.
Votre rôle sera donc désormais de préparer cette cession ?
Depuis la visite de M. Hersant en 2010, où il s’était exprimé sur l’ouverture du capital de façon minoritaire à des investisseurs locaux, je suis en discussion avec des acteurs économiques de la place. Depuis l’annonce de la cession des titres polynésiens dans la presse, certains sont revenus vers moi pour savoir s’il était possible d’envisager une prise de participation majoritaire ou totale. Je suis en train de discuter avec eux pour voir les modalités d’une cession totale, si toutefois c’est ce qui est validé dans le cadre de l’accord définitif avec les banques.
Ce sont des acteurs économiques qui sont déjà impliqués dans le monde des médias ?
Il y a différents intervenants, mais je ne donnerai pas de noms.
S’oriente-t-on vers une vente groupée des titres, ou est-ce que certains pourraient être vendus séparément ?
Non, on part sur une cession groupée des titres polynésiens. Les éventuels repreneurs sont intéressés par une reprise globale de nos activités.
Pourquoi les banques ont-elles demandé la cession de la filiale polynésienne ? Vous avez des difficultés financières ?
Non pas du tout, puisque le groupe se porte bien en Polynésie. Nous avons connu quelques années difficiles et avons dû nous restructurer, mais le groupe va bien maintenant. Il ne faut pas oublier que la restructuration de la dette financière du groupe s’inscrit dans un projet plus global qui est l’alliance ensuite avec le groupe Rossel, qui est basé en Belgique, et qui ne s’intéresse pas aux titres de GHM en Outremer.
Quand vous dites que la situation financière est bonne, vous voulez dire que le groupe fait des bénéfices ?
La situation financière est bonne.
On parle d’une fusion entre les deux titres de la presse quotidienne du groupe, La Dépêche et les Nouvelles, est-ce envisagé ?
Je ne suis pas au courant de ces informations.
Comment s’est passé le Comité d'entreprise ce matin ? Les salariés sont inquiets pour leurs emplois…
Le CE s’est très bien passé. Il s’agissait d’un CE ordinaire, et non extraordinaire. J’ai rassuré les membres du comité sur les perspectives du groupe. Cession ne signifie pas liquidation.
Faut-il craindre des suppressions d’emplois en cas de cession à un investisseur polynésien ?
Je ne peux pas me prononcer sur les intentions d’un éventuel repreneur.
Rédigé par F K le Mardi 6 Décembre 2011 à 16:00
chacun son tour pas de pitié pour notre ami Philippe il sacrifie sans pitié. par contre vous pensez tenir jusqu'en mars, sachez que sous 48h tout se décide pour la liquidation c'était 03/11 officielement et que du jour au lendemain tout c'est arrété comme ça sans somation. Si vous avez des repreneurs c'est bien pourn nous n'avons pas eu cette chance.
RépondreSupprimerLe groupe Rossel, basé en Belgique, ne s'intéresse pas aux titres de GHM en Outremer"
RépondreSupprimercapitaliste et raciste en plus, tout fout le camp ma bonne Dame...avant le capitalisme le travail avait une valeur, le " tout travail mérite salaire" s'est terminé, maintenant le travail a un coût,chez Comareg le DG disait "on est trop chère", conclusion, on ferme !et chez Hebdoprint " nous! ont est super compétitif (on a surtout les salaires les plus bas!)....mais on ferme aussi ?!?! va comprendre Charles...
allez, je vais vomir et je reviens...
J'ai travaillé pour ParuVendu Papeete, comme DP.
RépondreSupprimerIls n'ont rien à craindre, car ils sont en total
monopole !!
Juste un petit gratuit dissident, créé par des ex collaborateurs qui s'étaient fait " sortir" et qui vivotent.
Ils ont TOUT sur place !!
Juste les rotatives qui datent de ma grand mère pour les 2 quotidiens, et qu'il faut réparer sans cesse, mais ils avaient un projet avancé de créer un centre d'impression plus moderne.. je ne sais pas où ils en sont !
Restructurer par contre c'est effectivement autre chose, mais liquider, sûrement pas !!
A 17:21 : qu'est-ce que tu proposes comme système quand une boîte perd de l'argent tous les mois ? Et à part l'anti-capitalisme, c'est quoi tes idées ?
RépondreSupprimerMoi suis raciste, présentement ! J'aime pas les sales blancs !
RépondreSupprimerAh les Iles...j'ai fait 7 ans dans le groupe dans les dom-tom. Je n'ai jamais aussi bien gagné ma vie et si peu travaillé.
RépondreSupprimerLa pêche, la mer, les chemisettes, pas de cravate, déplacement en scooter, le pied quoi. Tout ca dans une ambiance thomas Magnum mais sans la ferrari...
Et dans un climat de monopole total. Si tu passes en face petit client, t'es mort ! En plus, en face, y a rien ou presque rien !
Ce serait pas mal que ca explose un peu ce système de république bananière. Et que les types là bas se mettent un peu à bosser. Le soir à 17h30 plus personne dans les bureaux.
Au moins si c'est repris, ils pourront mettre le nez dans la nébuleuse et s'apercevoir des énormes incompétences et des emplois limite fictifs pour certains.
C'estpas pour rien que les types qui rentrent des Iles ont beaucoup de mal à se remettre au boulot en France !
À l'anonyme du 8 décembre 2011 / 12:06...
RépondreSupprimerCa doit faire un bail que t'as pas mis les pieds dans les DOM-TOM car même si on a pas de cravates... ça bosse dur et même à rallonge (sous-entendu, les heures supp. tu t'assoies dessus). La crise est passée par là...
À 17h30 plus personne dans les bureaux !!!
- Peut-être, mais dès 06h30, il y a du monde dans les dits bureaux !
Concernant l'article, le DG de TAHITI la joue relax. FAUX = les salariés se demandent qui ils vont voir débarquer !
Dans les Caraïbes françaises, ça ne ne bosse pas vite ! A Tahiti, je ne connais pas.
RépondreSupprimerEn tout cas, je n'aime pas leur mentalité ! Pour eux, on est des "sales blancs" !
Et ça picole sans arrêt !
Je comprends pas pourquoi ces départements font encore partie du territoire français ! Ça coûte un max de pognon aux contribuables français ! Et dernièrement Mayotte est devenu le énième département ! Tous des assistés !
Une personne qui déteste le "POLITIQUEMENT CORRECT"
les antillais ne bossent pas vite c'est leur rythme, en revanche les métros se défoncent, ils font leur 8 h de travail en commençant très tôt le matin et s’arrête vers 16 h. c'est pareil pour les écoles. les antillais sont hyper racistes, ils n'en branlent pas une et sont au ti-punch a partir de 10 heures du mat.ils vivent dans des cabanes a moitié terminé, et nous on paye pour eux, et ils nous crachent dessus... qu ils reprennent leur indépendances
RépondreSupprimerMoi j'y ai vécu 4 ans il y a 20 ans et je demande qu'à y retourner !! Vive les Dom Tom !! Il y a du racisme oui comme partout (sauf que sur une ile c'est un peu plus voyant...) dans une autre vie j'ai eu des antillais sous mes ordres et oui c'est pas toujours facile mais c'est pareille qu'en France : le manager à l'équipe qu'il mérite... et encore une fois vous vous trompez de cible... vous devriez vous révolter plutôt contre les niches fiscales dans les Dom Tom :
RépondreSupprimerhttp://envoye-special.france2.fr/les-reportages-en-video/a-lombre-des-niches-fiscales-
24-novembre-2011-3947.html
Mais je m'égare...
Bon courage à tous...
Ex PAO Hebdoprint.
Anonyme qui a travaillé à Tahiti tu es en retard d'une génération!!!
RépondreSupprimerLe projet d'imprimerie à Tahiti n'a pas fait plus long feu que toi au Paru Vendu...
Quand au petit groupe qui vivote il est N°1 avec le site d'information tahiti infos et N° 1 avec son programme TV gratuit.
Il faut que tu songes à t'informer!
La bise quand même