Economie.
Comareg, qui édite Paru Vendu, en redressement pour six mois supplémentaires
Publié le 26/05/2011 à 12:40
Le tribunal de commerce de Lyon a prolongé jeudi de six mois la période d'observation de la Comareg, éditeur du journal d'annonces Paru Vendu et en redressement judiciaire depuis le 30 novembre dernier
Une nouvelle audience est prévue au tribunal le 29 septembre prochain. La société prépare un plan de continuation.
La Comareg a lancé cette semaine une nouvelle formule papier de "Paru vendu". Sur son site internet, les annonces sont gratuites pour les particuliers depuis le début du mois. Seules les annonces pour les professionnels et celles avec options pour une meilleure visibilité sont payantes.
Le groupe espère ainsi doubler voire tripler l'audience du site (2,3 millions de visiteurs uniques en mars) et doper son chiffre d'affaires sur le web, de 18 millions d'euros en 2010 à 25 millions en 2011, 40 millions en 2012 et 50 millions en 2013.
Il table également sur la publicité nationale, avec 10 millions d'exemplaires papier diffusés dans 200 villes.
Enfin, il va regrouper ses structures sur 60 districts contre 220 actuellement, fermer 20 éditions papier et deux call centers sur quatre.
En février, GHM avait annoncé un "plan de refondation" prévoyant 758 suppressions d'emplois dans les deux sociétés de son pôle de presse gratuite d'annonces, Comareg et son centre d'impression Hebdoprint. Celui-ci fait l'objet d'une procédure de sauvegarde. Les licenciements sont en cours.
Selon une source syndicale, "les salariés qui restent sont dans l'expectative et ne connaissent pas les intentions de la Comareg pour son plan de continuation".
pour répondre à cet article et au vu de la situation actuelle je n'aurais qu'un mot DEBACLE.
RépondreSupprimerEn effet nos dirigeants n'ont pas envisagé ni anticipé les problèmes réels qu'allait engendrer "LEUR REFONDATION"
Je souhaite que l'avenir me contredise sur la survie de COMAREG, honnêtement je n'y crois pas...
Pour ma part, je reviens sur l'article paru dans le figaro.fr
RépondreSupprimerPour autant, le trublion des télécoms, qui aime être à contre-courant de ses rivaux, ne remet pas en cause son modèle de distribution via Internet, beaucoup moins coûteux. D’autant qu’il a promis des baisses de prix pour les consommateurs. Or, le coût de la distribution physique est estimé à environ 100 euros par abonnement. Free se contente donc pour le moment de tester le marché, estimant qu’il pourra toujours, si nécessaire, racheter un réseau de distribution : plusieurs seraient susceptibles d’être cédés comme celui d’Avenir Télécom ou celui de la Comareg.
Je pense que ça finira comme ça...