SeaFrance : 50 000 à 60 000 euros d'indemnité par salarié selon NKM
Publié le 03.01.2012, 08h12 | Mise à jour : 10h28
Le président de la République a demandé lundi à la SNCF d'apporter son aide à leur projet de Société coopérative et participative (Scop), alors que jusque là, le gouvernement s'était montré dubitatif sur ce projet. Il consiste à faciliter le financement de la Scop, nouvellement créée, par les indemnités des salariés licenciés. A ces indemnités viendraient s'ajouter «des indemnités extra-légale», a précisé, devant la presse, la ministre de l'Ecologie et des Transports Nathalie Kosciusko-Morizet qui estime à 50 000 à 60 000 euros par salarié le montant de ces indemnités exceptionnelles versées par la SNCF . Le projet de coopérative ouvrière est la seule offre en lice pour reprendre SeaFrance qui emploie 880 personnes à Calais (nord), et génère au moins autant d'emplois indirects. Selon BFMTV, l'avocat de la Scop demande mardi matin le report de l'audience, et le maintien de l'activité jusqu'au 28 janvier.
L'opposition dénonce le «revirement stupéfiant» de Nicolas Sarkozy
«C’est bien tard car c’est l’Etat actionnaire qui a conduit cette société à une sorte de banqueroute», a réagi le socialiste Arnaud Montebourg ce mardi matin sur France Inter. La secrétaire nationale d’Europe Ecologie – Les verts (EELV), Cécile Duflot, partage son avis : «On est au-delà du dernier moment» pour «sauver les salariés». Invitée de France Info, elle a fustigé le «revirement stupéfiant» de Nicolas Sarkozy «car cela fait très longtemps que les salariés portent ce projet». Le ministre des Transports, Thierry Mariani, a contesté mardi toute idée de revirement sur France Bleu Nord, «Nous n'avons pas changé de position, nous avons simplement dit: "le principal c'est l'emploi".»
Interrogée sur BFM-TV, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, a été poussée dans ses retranchements par Jean-Jacques Bourdin mardi matin. «Je ne vous dis pas que c’est gagné, mais au moins il y a une chance», s’est-elle emportée alors que l’animateur voulait lui faire dire qu’elle ne croyait pas à la solution de la Scop. Quant au revirement du gouvernement entre vendredi et lundi, NKM rétorque : «Les représentants des salariés n’ont pas voulu discuter avec le repreneur privé (…) Il ne reste qu’une solution, on leur propose de la tenter.» La présidente du Medef, Laurence Parisot a elle aussi salué l'initiative du gouvernement sur Europe 1, «L'Etat est tout à fait dans son rôle quand il est là soit en tant que médiateur (...) soit pour aider à anticiper des restructurations ou des reconversions.»
Le gouvernement «fait le maximum», selon Bertrand
Les salariés et leurs avocats se sont de leur côté montrés sceptiques sur la faisabilité du projet gouvernemental. «Que l'Etat s'intéresse enfin au dossier SeaFrance, c'est une bonne chose. Mais la manière dont il s'y prend, et les solutions qu'il propose, sont mauvaises. C'est un montage juridique abracadabrantesque, qui a peu de chances d'aboutir», a jugé pour sa part Me Philippe Brun, l'avocat des salariés. Invité de France 2 mardi matin, le Ministre du travail, Xavier Bertrand, a assuré de la bonne foi gouvernementale. «On fait le maximum pour que ce projet soit le plus crédible possible aux yeux du tribunal de commerce. Vous imaginez ce qu'on aurait dit si on avait rien fait ? Je préfère qu'on essaie de sauver des emplois», a-t-il expliqué.
Alors que les collectivités locales du Nord-Pas-de-Calais ont proposé de s'engager dans le projet à hauteur de 12 millions d'euros, Mme Kosciusko-Morizet a souligné que l'ensemble des fonds ainsi rassemblés permettrait de «couvrir» les besoins nécessaires à la création de la Scop, soit «40 à 50 millions d'euros». Encore faudrait-il que tous les salariés se mettent d'accord pour utiliser leurs indemnités, ce qui est loin d'être le cas pour l'heure selon les syndicats. Eric Vercoutre, secrétaire CFDT du comité d'entreprise, refuse dans la Voix du Nord mardi que tous les efforts soient supportés par les salariés : «La SNCF a fait un dégât monstrueux depuis trois ans. Il faut qu'elle mette la main à la poche. Mais ce sont tout ceux qui ont démoli notre entreprise qui doivent payer.»
Compte tenu de la complexité des propositions avancées, Me Fouad Barbouch, avocat de la Scop, voyait mal à quelques heures de l'audience «comment ne pas demander au tribunal de commerce de reporter sa décision».
LeParisien.fr
Et oui mais nous nous ne sommes pas Sea France mais nos bulletins de vote par contre auront EUX le meme poids dans les urnes...Aux Armes citoyens
RépondreSupprimer2 poids 2 mesures décidement on a pas tous les mêmes chances dans ce pays, sauf dans les urnes donc je reprends en coeur avec 11:03 AUX ARMES CITOYENS ARMONS NOS BATAILLONS......je sais plus la suite mais je saurai trouver le bon bulletin de vote.
RépondreSupprimerbonjour
RépondreSupprimerquand maitre W vas nous nous donner des nouvelles il serait temps qu'il remues un peu son posterieur le ski c'est finie j'ai besoin de savoir il me faut mes papiers pour justifier ma situation mais rien ne ce passe je n'ai rien qui justifie mon licenciement et rien qui justifie que je suis pris en charge par le pole emploi et impossible de le joindre alors bordel de merde au lieu de parler des autres boites donnez nous des nouvelles ?????
Nous aurons les nouvelles après le 18 janvier 2012,
RépondreSupprimer5 semaines après les licenciements (12/12/2011) pour les premiers licenciés. Donc, encore un peu de patience et bon courage à nous tous.
Malheureusement la patience cher 13:53 n'est pas une vertu partagée par tous à commencer par mon banquier , certains nous disaient içi même que nous serions réglés de notre préavis de 2 mois à chaque fin de mois , d'autres nous annonçaient un règlement début février....c'est curieux mais on entend plus personne....si , mon banquier , lui je l'entend , parce que lui notre situation ....bah çà le regarde pas vraiment.....curieux ce début d'année 2012....
RépondreSupprimerFORMER VOS BATAILLONS 11H22...voyons ...! :)
RépondreSupprimeroui ;plus de nouvelles et mon banquier va pas tarder a m'en donner par contre des siennes,alors bonne chance pour janvier car apparement pas d'argent avant debut fevrier ...sacrée bordel tous ca...!
RépondreSupprimerBande de trou du cul !!! vos bulletins de vote, ils n'auront une signification que si individuellement vous etes solidaire ...
RépondreSupprimermais là c'est une autre paire de manches !! quand je vois la solidairité de Février et celle de juin lors des plus de 550 départs ...
vous pouvez regarder et envier les personnes de SeaFrance eux ont été combatifs, solidaires, et surtout vraiment déterminés
alors franchement vous me faite rire avec la menace de vos votes ...
vous etes ridicule !!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais il est vrai que ce qui carectérise les gens de la Comareg c'est le courage ... enfin a leurs façon je gueule j'abois mais jamais je montre les cros mais jamais cela ne va plus loin !!!
du Courage nous en trouvons un peu plus chez Hebdo
Un ancien commercial Paru Vendu écoeuré par la nature humaine
d'accord avec toi 17h55 si nous avions été plus solidaires avec Hebdo nous n'en serions pas là maintenant trop tard, mais nous étions tous les commerciaux bien installés dans nos fauteuils à attendre on ne sait quoi mais sûrement que les autres se battent pour nous !!! pour notre défense il faut reconnaitre que nous étions tous dispersés
RépondreSupprimeril faut bien que nous nous trouvions une pauvre excuse
une ex commerciale de paru vendu
maintenant nous allons voir qui aura les c...lles de participer au collectif !!
RépondreSupprimerBonsoir ,
RépondreSupprimerLe niveau tombe vraiment de plus en plus bas....
La seule raison pour laquelle il y a eu une différence de traitement entre les deux dossiers SEAFRANCE et COMAREG réside dans le fait que nous étions pour le groupe une entreprise dite multi site et multi régionale.
Il est évident que si les 1650 derniers salariés étaient sur un seul site , le Poilitique aurait depuis longtemps pris le dossier à bras le corps....
Donc çà ne rime à rien d'envier telle ou telle corporation , c'est un fait , point.
Les commerciaux bien installés comme vous dites sont précieux , tout comme celui qui produit ,l'entreprise est une synthèse des deux avec ses propres contraintes....elle a besoin de celui qui produit comme celui qui vend....je sais bien que mon intervention appellera d'autres commentaires....le tout est de savoir si vous comprenez ce que je viens de dire ou pas...maintenant on peut venir içi, tous , déverser sa haine et sa rancoeur , mais elle ne peut concerner que le système en général , et certainement pas une corporation , ou un métier en particulier.
il faut arrêter de tout mélanger il n'y aucun rapport entre les deux, chez hebdo, dès que l'on entends le mot scop, la temperature monte, et vous pensez que les 800 salaries de seafrance vont TOUS mettre leurs indemnitées dedans, vous connaissez peux le genre humain.....
RépondreSupprimerSEA FRANCE,LES CONTIS.etc ...y'en a des exemples,la seule chose est qu'ils sont tous solidaires et pret a aller jusqu'au bout...!alors que COMAREG et HEBDOPRINT bouhhhhhhh.vous n'avaient rien fait pour bouger assis tranquillement dans votre bureau...!et maintenant vous vous permettais de parler de ca sur ce blog
RépondreSupprimerredescender sur terre bande de blaireaux.