LA LETTRE A N°1518 - 21/10/2011
Baroin au secours de Hersant ?
Philippe Hersant va-t-il faire financer par l'Etat le sauvetage de son groupe ? Ça coince à Bercy…
Pour organiser le rapprochement de Groupe Hersant média (GHM) avec Rossel (LLA nº1517), Philippe Hersant dispose d'un atout de poids : le soutien discret du ministre des finances, François Baroin. De son temps, le cabinet de Christine Lagarde avait pris ses distances avec un groupe dont les actionnaires sont des exilés fiscaux (Philippe Hersant est résident suisse). Mais les responsables du CIRI (administration du Trésor), en charge active du dossier, savent que leur nouveau ministre, député-maire de Troyes, a été élu sur les terres d'influence de GHM, qui possède L'Unionde Reims et Libération Champagne. Les liens familiaux sont aussi anciens : Robert Hersant, père de Philippe, et le puissant Michel Baroin, père du ministre, entretenaient les meilleures relations. Le premier, alors patron de la GMF et grand maître du Grand Orient, avait fortement soutenu l'expansion du papivore.
A Bercy, toutefois, certains fonctionnaires s'inquiètent des répercussions d'une opération qui obligerait les banques à abandonner plus de cent millions € de créances. Et, une fois de plus, se profile la nationalisation des pertes : afin de préserver son patrimoine, Philippe Hersant pourrait décider de mettre en dépôt de bilan Paris Normandie (dont il est actionnaire minoritaire aux côtés de GHM) et la Comareg (journaux gratuits). Sauf si l'Etat vient à son secours…
Ceci me rappelle un article glané sur la toile, que j'ai rebaptisé "La crise économique pour les nuls" :
RépondreSupprimerUn homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l'entendre qu'il achèterait cash 100 euros l'unité tous les ânes qu'on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l'avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu'il n'en restait plus un seul, il fit savoir qu'il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village. Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu'il venait d'acheter et l'envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l'unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu'ils l'avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent. Comme il fallait s'y attendre, les deux hommes d'affaire s'en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu'au cou, ruinés. Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l'âne s'effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s'en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s'il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune. Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l'argent aux habitants du village pour qu'ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement. Voyant sa note en passe d'être dégradée et pris à la gorge par les taux d'intérêts, la commune demanda l'aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu'elles ne pouvaient en aucun cas l'aider car elles avaient connu les mêmes infortunes. Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d'argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale? On repoussa l'âge de départ à la retraite, on supprima des postes d'employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C'était, disait-on, inévitable. Mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.
Evidemment, toute ressemblance avec le sujet qui nous préoccupe, serait fortuite!
super demonstration
RépondreSupprimerLa France paie pour la Grece, ce pays qui a usurpé l'europe, paye pour sauver le crédit lyonnais, paye avec largesse Tapie et bien d'autres
RépondreSupprimerLa France va payer GHM, grâce à Baroin, qui veut garder sa baronnie à Troyes, pour sauver la fortune de Hersant qui vit en suisse, qui de par son incompétence va mettre sur le carreau des centaines de famille dans l'indifférence générale et avec la bénédiction des médias.
Cette France salit par tous ces politiques, qui pour les uns pratiquent le tourisme sexuel, d'autres acceptent des enveloppes d'entreprises du BTP, d'autres encore qui ramènent des valises de billets via la suisse.
C'est quand même pratique la suisse pour tous ces voyous qui viennent piller la France...
Tout à fait d'accord avec tous vos commentaires !
RépondreSupprimerMoi je suis licenciée Comareg et suis outrée que l'on (le gouvernement) puisse tolérer celà, mais que peut-on faire à notre petit niveau ? des idées ?
RépondreSupprimerVous avez mis Sarkozy et le néo libéralisme au pouvoir en 2007 et maintenant vous pleurnichez...alors allez tous vous faire foutre maintenant
RépondreSupprimerJuste pour vous dire que le tribunal est avancé au 3 novembre 2011 au lieu du 24
RépondreSupprimerpourquoi?
RépondreSupprimerOui pourquoi ?
RépondreSupprimerTu peux mettre le lien avec info??
RépondreSupprimerhttp://www.tahiti-infos.com/Comareg-sous-la-menace-d-une-liquidation_a33683.html?com
RépondreSupprimerJe ne sais pas si c'est en rapport avec le 3 novembre. Par contre, l'article n'est pas complet.
Le tribunal est avancé suite à demande du mandataire et info membre élu. Nouvelle arrivée vendredi 21 au matin. Je n'en sais pas plus, mais les infos suivent à partir du mercredi 26 octobre au soir et au plus vendredi 28 octobre
RépondreSupprimerC'est quoi nouvelle arrivée ?
RépondreSupprimerQue c'est il passé le 21 ???
Je suis allée voir le site de max affaire...
RépondreSupprimerEt je pense que Michel Moulin à besoin du réseau Paru Vendu pour nationaliser son journal.
Je pense qu'il aura besoin de tout le nord ouest.
Je suis allée voir le site de max affaire...
RépondreSupprimerEt je pense que Michel Moulin à besoin du réseau Paru Vendu pour nationaliser son journal.
Je pense qu'il aura besoin de tout le nord ouest.
qu'ils soient de droite ou de gauche je pense que pas un homme politique n'aurait voulu déplaire à philippe hersant ! ils sont tous pourris ! y a t-il un homme de gauche ou d'ailleurs qui a crié au scandale ?
RépondreSupprimerParis-Normandie paye des années d'erreurs ! Un dérapage du Syndicat du livre qui, au contraire des anciens, n'ont eu pour seul objectif que de maintenir leurs importants salaires en demandant à en faire de moins en moins etc....Une prise d'otages générale au mépris des autres salariés non syndiqués comme la Régie Publicitaire; Et que dire de la Direction de La Régie Publicitaire laquelle, en partenariat avec la Direction Générale de Paris Normandie, a licencié tous ses cadres ( moyenne de 20 ans d'ancienneté)entre 2010 et 2012 pour la seule raison qu'ils étaient hostiles à un projet de réorganisation suicidaire, lequel s'est pourtant révélé ainsi...Depuis le temps que l'on disait " si tout ce gâchis n'est pas volontaire pour des raisons obscures...., eh bien, on est vraiment dirigé par des incompétents"...
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