mercredi 20 juillet 2011

Message d'un licencié

Message laissé sur le site du CE :


INFORMATION CONSULTATION SUR LE PROJET DE LICENCIEMENT DE R.B

Exposé du point de vu de R.B :
Convoqué à cette réunion CE afin de m’exprimer sur le projet de licenciement me concernant. C’est en toute liberté que je vous livre mes impressions à ce sujet.
Si je devais aborder le problème avec les seuls éléments apportés par la Direction, il serait tentant de penser qu’il n’existe pas d’autre alternative que de licencier en masse pour sauver « Le Business ».
Aaaaah !! Ce sacro-saint business ! D’autant plus saint (S.A.I.N.T.) qu’il est désormais dirigé par un « Business Angel », et comme chacun sait ce que le « business » veux, Dieu le veux…
En effet, lorsque ce nouveau Dieu justifie le fait que le « saint-business » est confronté aux effets pervers de la crise des subprimes, c’est à grands coups « d’accélération de déploiement, de renégociation, de réorganisation, d’axe de rationalisation, de configuration, de mise en œuvre, de reconquête de territoire, de renforcement de position, etc,… » autant de termes guerriers (curieux non pour un Dieu ?) pour m’expliquer, à moi commun des mortels, petit soldat, que ce qui m’arrive est nécessaire pour le bien de tous, que cela me dépasse, puisqu’il s’agit de macro-économie, de fluctuations boursières, de mondialisation des capitaux, et que forcément je ne n’y comprends rien, par conséquent que je n’ai d’autre solution que de disparaître sans sourciller… pourquoi ne pas le croire ?
Seulement voilà !
J’ai l’outrecuidance de croire comme bien d’autres, que je suis en mesure d‘analyser ce qu’il se passe autour de moi y compris à l’échelle de la planète ! Quel prétentieux fais-je aux yeux de ces lauréats HEC qui nous dirigent !
Je ne peux donc m’empêcher de penser que le sort que « l’Ange du Business » me réserve est en grande partie une volonté de sa part. D’ailleurs, il est évident que je représente « l’empêcheur de capitaliser en rond ».
En effet, n’aillant de cesse de se calquer ostensiblement sur une société aujourd’hui en très grande partie emprisonnée dans la cupidité, celle des actionnaires… notre très « cher business angel » suivi de ces chérubins appliquent les préceptes du capitalisme à outrance ou seul le business compte. Ils n’ont d’ailleurs jamais prit la peine d’aborder véritablement l’aspect social de l’entreprise à la tête de laquelle ils s’engraissent, sauf évidemment lorsque le Droit Social leur imposait ! En bref, le minimum syndical Patronal insufflé par le MEDEF à n’en pas douter.
La place de l’humain déjà bien limitée à l’époque des Michel Moulin et autres Philippe Bost, s’est brusquement réduite à néant dès l’arrivé au pouvoir de « l’être angélique ».
Ah oui ! Je tiens a vous rassurer, pas de délire paranoïaque de ma part, pas de sous-entendus révolutionnaire d’un dangereux gauchiste russophile !!! Il s’agit de la simple vérité tristement partagée par la plupart des salariés de la branche de la publicité.
Comment s’en convaincre ? Si tant est que cela soit encore nécessaire…
- Les NAO signées lors des « années records » lorsque le chiffre d’affaires avoisinait les 360M€… ont toutes abouti sur 30 malheureux euros brut d’augmentation générale !!!
- De nouveaux produits rajoutés chaque année comme par hasard quelques mois suivants ces même NAO sur lesquels les salariés n’étaient évidemment pas rémunérés (Garanties Mécaniques,…) rendant de fait les NAO caduques.
- Des cadences en constante augmentation notamment sur les CRC, en passant de 9 à 13 appels de l’heure !, l’INRS considérant ce travail comme intense au-delà de 10 appels de l’heure. Chose dont la Direction n’a jamais voulu entendre parler, alors même que le management devait se durcir.
- Management mettant sous pression voire harcelant des salariés (SMS envoyés au beau milieu de la nuit, menaces devant les collègues de travail, mais de préférence en tête à tête, obligation de lever le doigt pour aller aux toilettes, etc,…) en bref le management dit « A la schlag ».
- Des conditions de travail qui n’ont jamais été aussi mauvaises qu’aujourd’hui, et la crise économique ne peux pas être la seule responsable de ceci.
- Un climat social désastreux, le fait même de ne pas reconnaître les salariés à leur juste valeur (la rémunération n’étant pas le seul levier), accélère le processus de déclin de l’entreprise annoncé depuis début 2009 par
Force Ouvrière dans différents tracts, mais la DRH préférait nous taxer de « nihiliste »… autrement dit de terroristes révolutionnaires Russes !!! Faire l’amalgame entre FO et les révolutionnaire russes relève pour le coup d’un réel manque de culture générale… pas si surprenant finalement !
Mais au lieu de prendre en compte l’avis de, soit disant « partenaires sociaux » et ainsi travailler dans la coopération, la Direction a clairement fait le choix de l’éradication du syndicat FORCE OUVRIERE dans l’entreprise.
Au passage ! Tiens ! Cela me rappelle le bon vieux temps où un RH (un autre) tentait de me soudoyer avec un billet de 50€ pour arrêter un piquet de grève… pitoyable !
On voit bien là aussi la considération que porte les différentes DRH pour les représentants du personnel et donc par extension pour le personnel lui-même…

- A contrario, depuis la crise des subprimes, notre actionnaire majoritaire, au lieu de soutenir l’entreprise et donc les salariés qui ont fait sa fortune ces dernières années quitte le navire pour investir en masse dans la presse Suisse romande : L'Écho Rollois, le Journal du district de CossonayLe Courrier du Val-de-Ruz, le journal gratuit L'Arc Hebdo
Bizarrement, là, les capitaux sont d’un seul coup disponibles, mais l’explication de cette redistribution doit certainement suffire à ces seuls mots :
 Éditions Suisses Holding SA. En bref, les capitaux peuvent voyager librement mais jamais dans le but de créer de l’emploi ou de soutenir des salariés en difficulté, mais bien uniquement de s’enrichir personnellement.
Nous devons faire fasse à des patrons qui ne pensent à leurs salariés uniquement si une Loi les y obligent ou en cas de grève. Pas très glorieux... Victor Hugo se frotterait les mains d’un tel scénario.
Ce n’est donc pas une surprise de voir des salariés aujourd’hui fortement démobilisés, non pas par le fait que le secteur soit sinistré, mais bien parce que l’entreprise ne les reconnait pas depuis trop longtemps et qu’ils ne se reconnaissent plus dans cette entreprise.
C’est le message que l’ensemble du réseau ne cesse de remonter aux différentes Organisations Syndicales. Ne pas tenir compte de cette problématique de façon extrêmement sérieuse, est faire preuve d’un comportement suicidaire.
Et c’est bien cela le plus grave dans cette histoire, comment imaginer faire entrer de l’argent dans les caisses alors même que les Humains et leurs Ressources sont épuisées et souhaitent quitter l’entreprise au plus vite !
Quitter l’entreprise OUI mais dignement !
Le 3ème PSE, ne propose que de vagues mesurettes, qui on le voit bien ne sont proposées uniquement parce que les Lois du Droit Social français cher à Monsieur Courtot les lui imposent…
Ce n’est donc que contrainte et forcée que la Direction lâche péniblement les miettes d’un gâteau sur lequel une infime minorité se goinfre, a des salariés qui, une fois de plus, paient les pots cassés d’une crise économique qui ne les concerne en rien puisque provenant des dérives d’un capitalisme à outrance, modèle économique aujourd’hui fortement décrié de part l’irresponsabilité de ses pratiques et ses prises de risques inconsidérées.
Prises de risques qui, au niveau de COMAREG auraient pu être atténuées : choix du modèle papier, achat du Pôle Sud, transfère d’activité web, leboncoin.fr… si les recommandations des Organisations et notamment celles de FO avaient trouvé un échos. Au lieu de cela, une Direction autiste, obstinée, ne sachant que tenir des propos désobligeants : « Vous n’y connaissez rien ! », « Laissez faire les professionnels », « Il faudrait être complètement digue pour agir ainsi ! ».
Ce 3ème PSE, déployé dans le cadre d’un redressement judiciaire n’est, au final qu’un prétexte pour dégraisser en masse tout en se dédouanant de toute responsabilité dans ce drame social. « C’est pas nous ! C’est les autres ! » en l’occurrence la justice ! Les administrateurs judiciaires faisant le maximum pour que la communauté paye le moins possible le désastre ParuVendu.
Je garde en mémoire le jour ou Maître Lessertois s’adressa aux Organisations Syndicales en leur demandant « d’exhorter les salariés à reprendre le travail » durant les grèves de février/mars.
Les administrateurs avaient donc bien choisi leur camp…
Seule la recherche de la survie de l'entreprise doit conduire leur action, c’est leur rôle. Autant dire que les salariés ne pèsent pas lourd dans ce dédale économico-juridique.
Vous l’avez forcément remarqué, je prends le temps de dire ce qu’il me semble nécessaire de mettre en avant dans le cadre de mon licenciement.
Et après avoir livré mes impressions sur les différents aspects connexes à arrêt de mon activité professionnelle, je vais prendre le temps de vous exprimer mon ressenti sur la fermeture du service Hotline Particulier.
Pourquoi fermer le Service Hotline Particulier ?
Selon la direction, parce que le passage à un modèle gratuit sur le web doit provoquer une très forte croissance du nombre de PAP et du nombre de clients, donc des volume à contrôler, modérer et des clients à assister.
Alors comment la Direction explique t-elle que le service hotline ait pu gérer sans aucune difficulté durant les années fastes de ParuVendu.fr des volumes de 2.200.000 annonces/mois pour 5 millions de clients mensuels soit plus de 26 millions d’annonces annuelles pour 60 millions de clients ?
Comment expliquer que du jour au lendemain, ce service ne serait plus en mesure de répondre à une charge de travail de 3 malheureux millions d’annonces à l’année !!!
Ceci est évidemment inexplicable, sinon que la Direction a fait appel au cabinet d’audit AT Kerney, qui n’a jamais prit la peine de visiter le service Hotline, cabinet pourtant en mesure d’établir une analyse détaillée de notre activité par le biais d’une formule de calcul plus que douteuse…
En effet, les temps de modération préconisés par AT Kerney sont totalement en dehors de la réalité, tout autant que les volumes prévisionnels de PAP à l’année.
D’après la Direction, ces énormes volumes doivent être traités par le biais de solutions techniques telle que Sementia (utilisé par leboncoin.fr) et que le coût humain est insupportable par l’entreprise. Sauf à dire que le logiciel Sementia dysfonctionne y compris chez nos concurrents qui sont déjà entrain de revenir sur des modérations humaines car bien plus qualitatives : Validation automatique d’annonces dites « arnaques », rejet systématique d’annonces valables à la moindre modification. Là aussi, le mécontentement des clients internautes est à son comble et surfent désormais sous d’autres latitudes…
Tout ceci sans parler des innombrables bugs sur la nouvelle version du site conçue par un studio externe alors même que nos équipes développent ParuVendu.fr depuis plus de 10 ans. Résultat : une charte graphique plus qu’amateur, une conception de page aléatoires, j’en passe et des meilleurs… d’après moi, plus de 2 ans de travail acharné seront nécessaire juste pour stabiliser un site censé être le principal outil du développement de l’entreprise… extrêmement inquiétant pour la suite.
L’œil expert que représentait le service hotline pour déceler les bugs existants, les astuces apportée quotidiennement aux internautes en fonction de leur configuration PC, la veille concurrence constante que pratiquait ce service de façon gracieuse, la qualité de l’accueil téléphonique, la rapidité d’exécution, la culture web, etc,… autant de points qui n’ont pas de prix et sur lesquels l’entreprise devra se remettre à niveau.
Les hotliners se joignent à moi pour vous faire part de leur profonde déception face au traitement qui leur est réservé aux vues des efforts fournis durant près de 14 ans sans jamais quoi que ce soit ne leur ait été rapproché. Ils dénoncent aussi le discours manifestement mensonger à leur égard qui se voulait pourtant rassurant : « Ne vous inquiétez pas ! L’activité bascule sur le web ! Vous aurez toujours du travail ! Vous ne seraient pas touché ! ». Résultat : fermeture du service.
Pour finir, je suis ici pour que les membres du CE puisse rendre un avis sur le projet de licenciement me concernant.
Mes cher(e)s camarades je ne peux que vous inviter à donner un avis très favorable à ce projet.
Pour tout vous dire, mes cher(e)s camarades, quitter cette entreprise est mon souhait le plus cher aux vues de l’ensemble de éléments que j’ai tenté de développer lors de cette présentation.
Chacun sait avec quel zèle je défend les valeurs humaines et leurs bienfaits dés lors qu’elles sont utilisées à bon escient. Ce n’est pas l’avis de nos actionnaires.

Le rugby, vers lequel je me reconverti, ne peux que convenir à ce que je suis au plus profond de moi-même.
Je souhaite bien du courage aux salariés restants dans les effectifs, et j’en profite pour souhaiter une bonne route à tous ceux qui comme moi quittent l’entreprise.
Pour ma part, la lutte au sein de ParuVendu s’arrête là, et surtout, surtout, le meilleur reste à venir !!!
Syndicalement,

R.B
Délégué Syndical FO-ParuVendu

11 commentaires:

  1. Au moins quelqu'un(e) de courageux(se) qui a osé écrire ce qu'il (elle) avait sur le coeur ! En plus, c'est très remarquablement bien rédigé ! BRAVO !!!!
    "Le rugby, vers lequel je me reconverti, ne peux que convenir à ce que je suis au plus profond de moi-même." : c'est sûr que chez Paru Vendu, les équipes soudées, cela n'a jamais existé !!!!!!
    Je te souhaite bonne chance !
    Une ex-salariée

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  2. Quel gâchis...
    En tant qu'élu DP/CHSCT Force Ouvriere d'Hebdoprint, secrétaire du CHSCT HEBDOPRINT je suis de tout cœur avec toi...

    Jean-Paul FABRE

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  3. Bravo à toi car tu n'as jamais retourné ta veste comme tous ces faux culs.
    Bonne Chance.

    Ex salarié

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  4. Comme tu dis (précédent message de ex salariée), JE N'AI JAMAIS VU AUTANT DE FAUX CULS CHEZ PARU VENDU (Comareg et Hebdoprint confondues) !!!!
    Pourtant, j'ai travaillé dans de nombreuses boîtes, mais je n'avais jamais rencontré cette façon de faire !!!! Et je ne regrette vraiment pas d'être partie.

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  5. C'est comme cela qu'ils sont montés dans la hièrarchie ! j'observe cela depuis des années. Une licenciée. Bon courage.

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  6. licencier en masse pour sauver « Le Business »...
    La couleur est annoncée pour la rentrée, avec un troisième PSE prétexte pour dégraisser en masse tout en se dédouanant de toute responsabilité dans ce drame social...
    Oui nous serons les dindons de la farce, enfin, pas moi, je viens de trouver un poste de commercial. Je commence en septembre et pour le moment je n'ai encore rien dis !!!!
    JE VAIS RENDRE LA MONNAIE DE LA PIECE ET PLANTER AU DERNIER MOMENT CETTE BOITE ET SURTOUT SES DIRIGEANTS QUI NOUS ONT TRAHIS !!!
    Bon courage à ceux qui n'ont pas encore trouvé

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  7. Félicitations à "licencier en masse pour sauver "le business" !"
    C'est tellement difficile de décrocher un autre boulot dans le contexte actuel !
    Bon courage et bonne chance à toi !

    Je suis entièrement d'accord avec "C'est comme cela qu'ils sont montés dans la hiérarchie !"
    J'ai moi aussi constaté ça chez Comareg et Hebdoprint. Des gens ne sachant pas écrire correctement sont arrivés à des postes de responsables ! Ça marche au copinage ! Les EAP ne servent strictement à rien !
    Et voilà le résultat !!!!
    Je te souhaite de trouver rapidement un emploi ! Bon courage !

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  8. Bonjour, je vous rejoins tout à fait sur tout ce que vous dites dans ce blog. J'ai conversé avec une amie qui habite à Londres et qui m'a dit que les syndicats d'autrefois (ceux de la sidérurgie ou des ouvriers d'usine) étaient beaucoup plus entendus que ceux d'aujourd'hui qui sont dans le tertiaire. C'est l'époque. Cela ne vient pas de la faiblesse ou de l'incompétence du syndicat, c'est plus profond que cela. Les gens sont moins soumis à beaucoup de critères et donc les puissants ne lâchent rien. Ils sont moins honnêtes et fiables qu'autrefois. Un exemple, avant les bandits c'étaient par exemple : Mesrine pour ne citer que celui-là. Aujourd'hui, les bandits ont de la classe. Ils vivent dans des quartiers chics, s'occcupent de l'éducation de leurs enfants en leur offrant les meilleurs écoles ; ils sont discrets mais ils restent quand même des hors-la-loi. On ne peut pas les incarcérer car protégés pour la plupart d'entre eux. Ils n'hésitent pas à faire un come back ou à être sous les feux de la rampe. On les voit partout : à la télé, dans les journaux à scandales. Les gens s'offusquent mais ils sont là. C'est l'époque. Perte de valeurs. Mais en quittant ParuVendu, je ne peux m'empêcher de dire qu'il y a quand même de valeureux chevaliers des temps modernes qui nous ont bien défendus. Je rends hommage à la personne qui a écrit ce long discours écrit avec le coeur et d'une justesse étonnante. Bonne chance à tous et à toutes. De toutes façons, il y aura un retour de manivelle !

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  9. bravo Romuald B. pour ton disours, en espérant qu'il puisse réveiller les consciences, et même si ce n'était pas le cas au moins tu as pu t'exprimer, je crois que l'élément manquant chez ParuVendu et le principal est LA SOLIDARITE. Une ex COPA qui n'a pas eu la chance d'être licenciée mais qui a encore une flêche à leur envoyer (et pas des moindre). Bon courage et bonne route à toi...

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  10. Je viens par l'intermédiaire de ce blog remercier Romuald qui est un vrai prophète. Il m'a donné beaucoup de courage dans mon travail. C'est une personne rare et d'une grande bravoure. Et pourtant quelle humilité ! Il ne se prend pas au sérieux et il est humain.
    Aldjia anciennement Téléconseillère au CRC de Saint-Priest.

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  11. Mais quel tissu de conneries! j'hallucine!!! j'ai bossé en centre d'appel jusqu'en 2008 et j'ai jamais vu qq'un lever le doigt pour aller aux toilettes!!!! (peut-être que je suis pas resté assez longtemps? 9 mois?...). je bossais auparavant dans une boite qui vendait des produits financiers, et 11 appels de l'heure je peux vous dire que c'est de la rigolade. Qd je suis rentré à comareg pour mon premier cdd, je me suis dit que j'avais gagné le gros lot! appels persos tranquilou pendant les heures de travail, bavardages entre collègues, pauses à rallonge, on se permet de dire au sup qu'on a pas envie de faire ça ou ça, des retards à répétitions sans conséquences...bref! le club Med cette boite!. 11 appels de l'heure? ça te prends maxi 15 à 20 mn..tu fais quoi le reste du temps? pfff. j'ai jamais retrouvé ça ailleurs, je vous le dis à tous...Mais de qui se moque-t'on?

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