jeudi 29 septembre 2011

Article : Les Echos

29/09 | 13:14 | Marie-Annick DÉpagneux

Comareg et Hebdoprint : période d'observation prolongée jusqu'au 24 novembre

Le pôle de presse gratuite de Groupe Hersant Media va recevoir 14 millions d'euros de son actionnaire pour financer ses besoins en fonds de roulement du 4e trimestre.

Le tribunal de commerce de Lyon a prolongé une nouvelle fois -jusqu'au 24 novembre -la période d'observation de Comareg et Hebdoprint, les deux entités du pôle de presse gratuite du Groupe Hersant Media (Philippe Hersant), placées depuis dix mois sous la protection de la justice. Lors de cette audience, GHM a annoncé, d'une part, qu'il transférait pour 1 euro la marque ParuVendu à la Comareg, d'autre part, qu'il injectait 14 millions de trésorerie. Cette somme est destinée à financer les besoins en fonds de roulement du quatrième trimestre. A ce stade, la direction affirme travailler à la finalisation d'un plan de continuation tout en recherchant des partenaires pour l'accompagner.
Afin d'assurer une autre porte de sortie, les juges ont instamment demandé, ce matin, aux administrateurs judiciaires de se mettre en quête de repreneurs. Ce scénario alternatif est souhaité par les comités d'entreprise des deux sociétés concernées à condition que les propositions qui pourraient venir de l'extérieur «maintiennent les métiers du papier, de la force commerciale à la conception et l'impression», ont-ils indiqué. Dans le cadre du dernier plan de sauvegarde de l'emploi, 573 salariés ont été licenciés chez Comareg et 117 pour Hebdoprint (l'imprimerie), ramenant les effectifs globaux autour de 1150 personnes. Parallèlement, et pour reconquérir des parts de marché, une nouvelle formule papier a été lancée au printemps ainsi qu'une nouvelle «home» du site Internet avec la gratuité pour les petites annonces des particuliers. «Toutes les mesures de restructuration n'ont pas donné leurs fruits. C'est la raison pour laquelle nous avons demandé un délai supplémentaire de deux mois , précisait récemment aux «Echos» Bruno Sapin, l'administrateur judiciaire lyonnais. Comareg, qui doit réaliser 3,5 millions de chiffre d'affaires par semaine pour mettre la tête hors de l'eau, est encore en deçà -avec environ 2,9 millions.
MARIE-ANNICK DÉPAGNEUX, À LYON

Info : Audience du Tribunal

Reçu sur la boite mail du Blog :


Que croire pour un avenir et surtout y en t il un ???



Suite à l’audience du tribunal du 29 septembre 2011, les représentants vous informent des décisions suivantes :
- le tribunal prolonge la période d’observation,
- la prochaine audience aura lieu le 24 novembre 2011,
- il préconise la surveillance du chiffre d’affaires et demande aux dirigeants de les informer en cas de non atteinte des résultats,
- Il ouvre à des repreneurs extérieurs, voir à des investisseurs, tout en poursuivant le plan de continuation,
- le groupe GHM réinjecte 14 millions d’euros dans l’entreprise Comareg et cède la marque ParuVendu pour 1 € symbolique à Comareg.

mardi 27 septembre 2011

Offre d'emploi

Reçu sur la boite mail du Blog :


Merci de nous faire parvenir votre candidature :
CV et lettre de motivation en précisant le secteur souhaité
à l’attention de Sylvain THOREL :
TV AVANTAGES
2 rue Léon Droux - Parc d’activité de la Croisette
62300 LENS ou par mail : s.thorel@tvavantages.com

Article : Ecommerce Mag.fr

Article reçu sur la  boite mail du Blog :


Les petites annonces en quête de modèle économique

Par Catherine HEURTEBISE, 26/09/2011
Xerfi-Precepta vient de publier une étude approfondie sous le titre : "Le marché des annonces classées : repenser les business models et profiter de la reconfiguration du paysage concurrentiel".

Après le pic historique de 1,43 milliard d’euros atteint en 2008, le marché français des petites annonces devrait repasser sous la barre du milliard d’euros d’ici à 2015. Ce repli en valeur s’explique par la fin de la logique de couplage print et Web par les annonceurs et surtout par la chute vertigineuse des recettes en provenance de la presse. Celles-ci devraient diminuer en effet des deux tiers entre 2010 et 2015 pour s’établir à 225 millions d’euros (contre 664 millions d’euros en 2010), selon les prévisions des experts de Xerfi-Precepta. Le Web générera les trois quart des recettes d’annonces en 2015.
Les annonces on line suscitent les convoitises
Le segment des petites annonces en ligne progressera de 3 % par an d’ici à 2015, d’après cette étude de Xerfi-Precepta. De quoi susciter bien des convoitises et accélérer la consolidation du secteur à l’avenir. Nombre d’opérateurs entendent en effet profiter de la manne des annonces on line. Cette attractivité explique d’ailleurs les niveaux de valorisation atteints par le site généraliste Leboncoin.fr (400 millions d’euros, soit 18 fois son Ebitda - bénéfice brut avant déduction des charges) ou encore par Seloger.com (plus de 630 millions d’euros, soit 14 fois son Ebitda). Pour autant, le dynamisme des annonces on line ne compense pas le déclin brutal de la presse, et en particulier de la presse gratuite d’annonces (PGA). Ce basculement vers le Web est bien évidemment en train de modifier en profondeur le métier d’éditeur de petites annonces. Le déferlement de pure e-players, l’irruption du gratuit, l’affaiblissement de la prime au premier entrant déstabilisent en effet les business models traditionnels.
De vastes chantiers pour les éditeurs
Cette nouvelle donne du marché des annonces classées va contraindre les acteurs bimédias à gérer le déclin du support papier et donc à ajuster leurs coûts. Ils devront également concentrer leurs efforts sur le numérique. Ce dernier défi exige des investissements importants. Sans oublier que seule une poignée d’acteurs occupe une position forte sur le Web (groupe PAP, groupe Le Figaro…) À l’aube de la
migration totale vers Internet (Web, applications mobiles, supports numériques), les acteurs de la PGA apparaissent  comme les grands perdants. C’est d’autant plus vrai qu’ils sont déjà entravés par des coûts fixes colossaux et une certaine inertie. Dans un contexte de crise du marché publicitaire, les difficultés de la profession sont légion (redressement judiciaire de Comareg – ParuVendu).
L’émergence des modèles intermédiaires
Aux deux extrêmes de l’économie numérique, le modèle du "tout gratuit" et celui du "tout payant" sont de plus en plus remis en question. Dans ce contexte émerge une troisième voie : celle des modèles intermédiaires. Les succès rencontrés par les stratégies liées au "gratuit tactique" (modèles de financement reposant sur la gratuité d’accès, comme  le freemium, la gratuité sélective ou la monnaie virtuelle) dans les sites de rencontres et d’autres secteurs sont ainsi une source d’inspiration pour les professionnels des annonces classées. Leboncoin.fr fournit ainsi un exemple saisissant de réussite économique fondée sur un modèle freemium. Toutefois, si cela valide la pertinence de ce modèle pour des sites généralistes brassant une large audience et de très gros volumes d’annonces, rien ne dit que ce modèle est satisfaisant pour des sites de plus petite taille. Le marché du on line proche de la maturité, les acteurs en ligne spécialisés dans l’immobilier, l’emploi et la rencontre commencent à entrevoir les limites de leur potentiel de croissance en France. Les perspectives d’augmentation de l’audience et du taux de pénétration des annonceurs se réduisent en effet année après année. Outre la dégradation de la conjoncture, trois menaces peuvent peser sur l’évolution des recettes d’annonces on line : 
tout d'abord l’expansion de la gratuité, notamment sur les plateformes d’annonces mettant en relation les particuliers. ParuVendu et TopAnnonces ont ainsi dû renoncer à la facturation des annonces de particuliers. Ensuite la concurrence des substituts et des nouveaux concepts. Les réseaux sociaux professionnels, comme Linkedin et Viadeo, constituent des concurrents redoutables pour les sites d’emploi. Les plateformes d’intermédiation comme eBay ou PriceMinister sont vite venus chasser sur les terres des sites d’annonces entre particuliers. Enfin on peut noter la possibilité d’une guerre des prix entre les différentes plateformes,compte-tenu de l’arrivée à maturité du marché des petites annonces en ligne.
Face à ces menaces et à la dégradation de la conjoncture, les acteurs du marché des petites annonces peuvent actionner trois leviers. Le premier d’entre eux est la diversification des revenus. Les éditeurs de plateformes d’annonces monnaient de plus en plus leurs compétences techniques et informatiques auprès des annonceurs. La réalisation, l’hébergement et le référencement de sites internet pour le compte de tiers représentent pour beaucoup d’entre eux une part non négligeable des revenus. La diversification géographique est une autre piste à explorer. Mais si le coût de duplication d’une plateforme dans une autre langue est minime, l’investissement comercial et marketing requis pour conquérir un nouveau pays est très lourd. Plus difficile, la troisième option est la montée en gamme avec augmentation des prix en parallèle.

Ci joint le lien :

lundi 26 septembre 2011

Analyse

Laissé en commentaire sur ce Blog :

Bonjour à tous,
Même si j'ai quelques plaisirs à lire vos commentaires philosophiques, et quelques peines à vous voir vous invectiver, je pense que ce n'est pas comme celà que vous améliorerez votre quotidien. Entre les commerciaux de SPIR et de Comareg, la direction qui blogue sous anonymat, les salariés d'Hebdoprint et les "Zorro" vengeurs (Dont la plume façon "tontons flingueurs" m'a quand même bien fait rire), tout le monde se mélange un peu les crayons.
Le problème est bien plus profond et ne se règlera malheureusement pas sur ce blog.


1er échec : la valeur ajoutée de vos journaux s'est dégradée de façon régulière depuis 10 ans, perdant de sa substance (la P.A), et gardant un faible intérêt rédactionnel, avec une accelération particulièrement forte depuis maintenant 3 ans. 


2 ème échec : vos modes de distribution. On ne peut plus être un mass média en divisant les tirages par 2 ou par 3, la boite aux lettres n'est plus un vecteur de masse si intéressant, ADREXO ou MEDIAPOST font un peu n'importe quoi et privilégient les grands Hyper et leurs millions de prospectus, à vos journaux. D'un autre côté, c'est facile, vous êtes clients obligés, et vous payez systématiquement, donc c'est plus facile de "saloper" le boulot quand on sait qu'on ne risque rein derrière.
Pourquoi n'avoir jamais envisagé d'autres modes de distribution (colportage, street marketing, et pleins d'autres) plus urbains pour les grosses villes par exemple ?


3 ème echec : votre dichotomie manichéenne entre les forces de l'alliance (vous) et les forces du mal, le côté obscur (SPIR)? Ou vice versa, ca marche dans les deux sens.
Vous représentez à vous deux entre 4% et 6% de la publicité vendue sur votre ville, en comptant tous les opérateurs visibles (radios, print, panneaux, prospectus, etc...), et encore moins en comptant les non visibles (web, achat de mots clés, etc...). Alors pourquoi avoir focalisé pendant 25 ans sur l'autre en oubliant tout ce qui se passait autour ?


4 ème echec : vous n'avez jamais respecté vos vendeurs. Le niveau d'exigence demandé ( pression, reporting, horaires, responsabilité d'un secteur) est de plus en plus décalé avec la rémunération. Vous avez longtemps organisé vos activités autour du turnover (SPIR entre 1999 et 2003 : 35% de la force de vente renouvelée tous les 18 mois !!!) sans jamais féliciter, récompenser, faire grandir, amener vos collaborateurs à leur limite de compétence. Et pourtant, beaucoup de commerciaux de presse gratuite ont bien réussi ailleurs grâce à leur rigueur, leur charge de travail, leur capacité à mettre en place des outils de suivi et d'anticipation. Vous avez été une excellent école de formation ... pour les autres !

5 ème echec : vous n'avez jamais respecté vos clients. Les seuls à les respecter, ce sont les vendeurs qui vont les voir toutes les semaines. Les directions ont vu aveuglement les profits, certains pour gaver les gourmands actionnaires, d'autres par nécessité pour sauvegarder les groupes de PQR adossés à leurs activités. Et sans jamais ou presque réinvestir dans votre propre développement.


6 ème echec : vous avez voulu gagner sur tous les tableaux en intégrant toutes vos activités (pré-presse, roto, distribution), créant ainsi des profits à effets de cascade, mais créant aussi une routine dans laquelle performance, créativité, et implication se sont petit à petit étiolées, vous rendant aujourd'hui esclave de vous même, sans possibilité de remettre tout ce petit monde en concurrence avec le bénéfice intellectuel et financier qui pourrait en résulter. Si Renault ou Citroën n'ont pas intégré toutes les productions et fait appel à des sous traitants, ce n'est pas pour rien...


7 eme echec : un fossé énorme s'est crée entre vos dirigeant et vous, certainement car ils manquent cruellement de réalisme quant au métier d'un vendeur, et que les responsables commerciaux d'antan, qui allainet sur le terrain, qui savaient donner envie, sont devenus des gestionnaires de comptes d'exploitation, sans se rendre compte que gérer une caisse vide ce n'est plus gérer... Et pensant que la force de vente était constituée d'une légion d'incapables fainéants. ALors que les vendeurs pensaient en parallèle que la direction était composée de profiteurs incompétents et autistes, ce qui n'est pas non plus forcément le cas.


Et enfin 8 ème echec, vous ressemblez à une armée Mexicaine, chacun tire dans son coin, parle d'initiative individuelle, de grève, de non parution, mais le collectif ne fera jamais rien parce que vous n'avez aucun leader charismatique permettant de fédérer, et que le cloisonnement des entités ne permettra pas l'unité.
Certes le tableau n'est pas glorieux. Le problème, c'est qu'il est duplicable chez vos confrères. Et que les seuls modèles qui semblent pouvoir perdurer, ressembleraient plus aujourd'hui, à des PME régionales, avec leur réactivité, leur souplesse, leur côté plus familial (les débuts de la presse gratuite, en somme...), leur service marketing à réaction rapide, et non plus les grosses cylindrées embourbées dans leurs coûts, leur lenteur, leurs incompétences, leur réactivité d'escargot, et surtout le poids de leurs actionnaires toujours plus avides.
En clair, votre business model est fini. Ce qui ne veut pas dire que votre média est fini. La presse gratuite a encore de l'avenir. En milieu rural ou péri urbain à l'identique, en milieu urbain en mutant. Le local aura toujours la côte, l'explosion d'Internet, paradoxalement, a développé notre besoin de proximité. Et qui est plus proche de vos clients que les commerciaux de presse gratuite ?


Il faut maintenant liquider vos organisations, et repartir sur des modèles plus adaptés, moins lourds, moins "maqués".
Bonne chance pour ce qui reste à sauver? 


vendredi 23 septembre 2011

Hebdoprint

Reçu dans "Nouvelles Conversations" :


Bonjour, je suis PAO en publication et mes collègues m'ont montré sur le site de leur CE leur dernier compte rendu ou il est noté que les caisses d'hebdoprint sont vides, seront nous payés à la fin du mois ? 

mercredi 21 septembre 2011

Info

Reçu dans "Nouvelles Conversations" :


Que pensez vous de la dernière réunion de CE de septembre !!!

A en croire certains bruits !! voilà c'est fini comme le dit la chanson
et vous ???


jeudi 15 septembre 2011

UN AN DÉJÀ

Reçu dans "Nouvelles Conversations" :


Voici donc un an que notre nouvelle direction est arrivée avec de grands projets pour Paruvendu. Je me souviens du CAP 45 soit 45 millions de CA pour le WEB. le papier dont la chute devait se stabiliser au seconde trimestre et qui devait revenir à l'équilibre au second semestre voire même repartir bénéficiaire.
La vérité est loin du compte puisque le CA semble avoir été catastrophique sur le premier semestre avec une chute sur le dernier trimestre. Qu'en est il du second semestre? Pour l'instant aucune communication n'a été faite à ce sujet. Le WEB est très tres mal parti pour atteindre le CAP qui avait été fixé.

C'est donc un constat d'échec d'une politique mise en place depuis un an avec un PSE hors normes et une réorganisation sans précédent chez Paruvendu.

Modestement mais logiquement je me demande s'il faut encore du temps pour atteindre les objectifs fixés mais en avons nous les moyens ou est ce la politique à revoir et dans ce cas nous n'avons pas un an ni 6 mois pour la mettre en place
Voilà, c'était simplement un constat tout personnel que je faisais de la situation de Paruvendu et que je voulais partager
Il reste encore pas mal d'incertitudes (Quid de notre actionnaire, Quid de notre trésorererie, Quid du tribunal etc.)
Je ne souhaite en aucun cas la disparation de Paruvendu synonyme pour beaucoup d'entre nous de probables galères lorsque des repreneurs vont arriver pour faire leur marché mais autant avoir encore la capacité d'analyser notre situation et de pouvoir envisager toutes les possibilités pour notre avenir.
Bon courage à tous

lundi 12 septembre 2011

Offre d'emploi

Reçu sur la boite mail du Blog :



Régie publicitaire recrute un Animateur des Ventes H/F pour son agence d’Orléans afin
d’accompagner son développement.


Votre mission sera de contribuer au développement des ventes par l’animation d’une équipe
de 12 à 15 commerciaux de votre secteur.


Vous aurez en charge :


- la participation au recrutement, la formation initiale et la mise en route des
commerciaux intégrant la régie publicitaire
l’appui aux commerciaux juniors et confirmés en terme de formation (téléphonique,
-
théorique, terrain,…), de stimulation, d’apport en technique de vente, outils marketing
ou méthodologiques
- le suivi des objectifs et des réalisations de chaque commercial
- l’accompagnement sur le terrain.


Votre rôle sera de diriger, encadrer et contrôler les actions quotidiennes des commerciaux que
vous aurez la charge de former et d’accompagner.
Vous serez placé(e) sous la responsabilité directe du chef d’entreprise et travaillerez en
concertation étroite et intelligente avec la responsable des ressources humaines (recrutement,
statistiques, intégration des nouveaux entrants…).


Votre périmètre d’intervention géographique : boucle partant de la Seine-Maritime en passant
par l’Oise, Orléans – Bourges, Clermont-Ferrand – jusqu’à Limoges.


Votre profil :


De formation supérieure (Bac +2/3) vous avez une expérience significative dans la gestion
d’équipe commerciale dans le domaine de la régie publicitaire impérativement.
Le candidat doit bénéficier d’une expertise de 3 à 5 ans minimum de l’encadrement,
l’animation et devra être capable de motiver et fédérer ses collaborateurs directs.
Créatif, il saura innover et mettre en place des actions tant collectives qu’individuelles
(challenge, meilleure intégration…).
Il pourra être amené à vendre directement des encarts publicitaires sur différents supports.


Votre rémunération sera composée d’un salaire fixe de 30 K€ + partie variable négociable
selon expérience ainsi que d’un véhicule de société - carte essence/péage.


Merci d’envoyer votre LM + CV à Thomas JONES : recrutement@rhprocess.fr

Zorro...la suite

Laissé en commentaire surLes Aventures de Zorro...



Lettre à Alex (n°7)

Tu te souviens qu’à l’anniversaire de Bébert, ça a bien chauffé avec les camarades ? 
Bon, alors comme on s’est dit que les affreux patrons, ils allaient adorer nos divisions et s’en servir pour rabaisser encore un peu plus les prolétaires devenus incapables de se défendre, on a décidé d’aller voir Bob pour le raisonner un peu. Parce que je peux te dire qu’il nous a choqué, avec ses réflexions « crypto-capitalistes » (c’est encore une trouvaille de Bébert et faut dire que ça impressionne). 
Bébert, justement, il a déclaré que Bob, il lui faisait pas peur et qu’il était prêt à aller discuter calmement avec lui, et même à lui exploser la gu… si il comprenait pas. Gigi, qu’est pas bête (enfin, ça dépend des jours…) , elle a dit comme ça : « Faut un témoin ! Autrefois, avant la Révolution, sous Louis-Philippe, quand il y avait des duels entre les nobles parce que y en avait un qui avait regardé de travers la femme de l’autre, il y avait toujours des témoins. Là, c’est grave : il en faut un aussi !». En fait, j’ai entendu qu’elle disait à Jojo que Bébert, il était loyal, honnête et objectif mais qu’il mentait tout le temps, que c’était acceptable en réunion avec les patrons, mais que là on ne saurait jamais ce qui avait vraiment été dit, alors il fallait qu’il soit accompagné par quelqu’un.
Et c’est tombé sur qui ? Sur moi !

Alors on a bien fait les choses, Bébert et moi on a pris rendez-vous avec Bob et il a dit qu’il nous recevrait vendredi après-midi. Ca nous arrangeait pas bien parce que c’est quand même le jour du bouclage et qu’on avait prévenu personne mais Bébert il a dit que nos affaires étaient bien plus graves que le bouclage et qu’on dirait qu’on était en rendez-vous client. Gigi, elle a dit que dans ce cas-là, elle disait qu’elle avait un enfant malade. D’ailleurs, c’est la championne des jours d’enfant malade et des demi-journées de rentrée scolaire. C’est marrant, surtout quand on sait que ses gosses, ils ont plus de 18 ans tous les deux…

Avec Bob, ça a bien commencé : il a été très aimable, il a dit à Bébert qu’il s’était bien battu qu’il était digne de l’organisation, et Bébert il était tout flatté, tout tassé dans son fauteuil, tout sourire, et il me faisait des clins d’œil. Et quand Bob s’est levé pour répondre au téléphone, il m’a dit : « Tu vois, ça c’est un mec bien ; il nous en faudrait plus des comme ça ! ». Et quand Bob est rentré dans la pièce, il lui a demandé pourquoi il avait été méchant l’autre jour. 

Alors Bob, il a ouvert un tiroir, il a sorti ses cigarettes et il en a allumé une – alors qu’il sait bien que c’est interdit, mais c’est pour te dire que c’est un type qu’a pas peur ! – puis il nous a regardé tous les deux, il a rigolé, et il a dit :
« Vous savez, je suis pas loin de l’âge de la retraite – et je compte bien négocier pour partir avant – et j’en ai tellement vu, des patrons peureux et aveugles, des directeurs intéressés et avides (Bébert, il croyait qu’il disait « à vide » !), des camarades uniquement intéressés pas leur propre situation personnelle ou donneurs de leçons et fainéants comme des couleuvres (là, Bébert, il s’est demandé si Bob il parlait pas de Jojo ou même de lui) que je ne me fais pas beaucoup d’illusions sur les hommes. 
Je ne vais pas vous parler des patrons : je sais tout le mal que vous en pensez.
Mais parmi les camarades, vous avez des incompétents, qui ne comprennent rien, veulent connaître des tas de choses sur l’entreprise mais n’en comprennent pas 2% ; vous avez des craintifs, qui sont incapables d’élever la voix quand les autres camarades déc… complètement ; il y a même des malhonnêtes qui parlent de démocratie mais menacent, physiquement parfois, ceux qui ne votent pas comme eux ; il y a encore ceux qui sont intéressés uniquement par la protection qu’ils ont, par les heures libres bien commodes pour faire les courses et aller chez le coiffeur, par les primes dès qu’il y a une réunion ; il y a ceux qui ont des comptes personnels à régler et jurent de planter la boîte pour avoir le sentiment d’exister ou pour monter dans l’organisation… ».

Alors là, Bébert et moi, on s’est levé et on a dit qu’on partait parce que c’était pas admissible de dire des choses comme çà, qui démolissent des millénaires de lutte sociale et de représentation du personnel, et que même la patronne du Medef, elle oserait jamais parler comme ça des salariés dévoués pour leurs collègues.
Bob, il nous a ouvert la porte et il nous a dit au revoir. 

Mais on sait pas pourquoi, on est resté. Peut-être parce qu’on avait envie d’entendre la suite. Alors il a repris la parole :
« Heureusement, il y a aussi des camarades honnêtes, pour qui notre combat est une vocation, parfois familiale, qui se sont formés au plan économique et social, qui savent faire la part des choses entre les grandes envolées parce qu’il faut bien penser aux prochaines élections et la marche réelle de l’entreprise. Ceux-là, je les respecte et c’est eux qui obtiennent les plus grands progrès sociaux. Mais selon toi, Bébert, il y en a combien ? »

Bébert, il a cherché dans sa tête et j’ai presque vu défiler dans sa cervelle tous les camarades. Il suait à grosses gouttes parce qu’il les plaçait comme sur une balance ou dans un détecteur de mensonge et il était obligé de juger lui-même si c’était des bons ou des mauvais éléments, mais heureusement Bob il a pas attendu la réponse et il a recommencé à parler :

« Aujourd’hui, vous vous opposez systématiquement à tout. C’est pas un dialogue social, c’est un barrage ! Les patrons disent : « On peut sauver la boîte ! » et vous répondez « Non, tout est fichu, baissez les bras !». Vous vous acharnez à dire que tous les salariés fuient, que les objectifs sont inatteignables, que c’est lamentable de devoir rendre des comptes sur son travail, qu’il fallait pas fermer les halls, que c’était mieux avant. Ah Oui ? Et vous en connaissez, des boîtes où on ne rend pas compte de ce qu’on a fait comme visites, comme chiffre d’affaires ? Vous en connaissez des crémeries (là, ça m’a rappelé quelqu’un) où le chiffre d’affaires s’effondre complètement et où on ne mobilise pas les commerciaux ? Vous pouvez me dire où elles sont aujourd’hui les boutiques où on laisse les commerciaux accorder des remises délirantes aux clients ? Et des réseaux de magasins qui survivent avec 5 clients par jour pour leur vendre des annonces à 100 Euros maxi ?

Le problème, c’est qu’aujourd’hui vous êtes coincés dans votre rôle d’opposants systématiques et que les collègues, ceux qui vous écoutent vaguement mais sans adhérer à l’organisation, ils savent que vous ne proposez rien si ce n’est le refus de TOUT ce qui est proposé par les patrons. Vous êtes devenus une caisse de résonance de tout ce qu’il y a de négatif dans l’entreprise ».

Pendant que Bob parlait, Bébert, il est passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel : vert, blanc, rouge, violet… Et moi j’avais envie de me mettre à pleurer. 

Bébert a demandé à Bob avec une toute petite voix, comme quand il va chez le médecin du travail et qu’il dit qu’il faut l’arrêter pour surmenage : « Et qu’est-ce qu’on peut faire ? ». 

Alors Bébert, il s’est mis à crier et il faisait des grands moulinets avec ses bras, et il disait :

« Vous avez intérêt à vous mobiliser pour que le chiffre d’affaires, il reparte, parce que sinon, c’est tout le bateau qui coule ! Oh, les chefs, vous inquiétez pas pour eux : ils sont diplômés, ils ont des relations, ils retrouveront du boulot, mais les camarades ? Vous croyez vous battre contre les chefs alors que vous vous battez contre vos collègues ! Si t’avais autre chose que le sauce blanche dans le ciboulo, Bébert, tu serais le premier à dire que oui, on peut y arriver, que y a pas de raison qu’on fasse un tiers du chiffre d’affaires d’il y a deux ans, que les clients, ils arrêtent pas de faire de la pub mais qu’ils sont passés aux prospectus et qu’on peut leur faire faire le chemin en sens inverse, mais qu’ils faut retourner les voir. Parce que tu sais bien, toi Zorro, que les clients, ils disent qu’ils ne nous voient plus jamais ! Quand la boutique crachait du résultat, vous croyez qu’on ne nous demandait pas faire des comptes-rendus de visite ? Et qu’on ne devait pas avoir un sacré matelas avant de commencer la semaine ? Et que celui qui décrochait pas des nouveaux clients toutes les semaines, il se faisait pas sonner les cloches ? Vous regrettez la belle période mais vous croyez qu’elle va vous tomber dessus par miracle ? Mais il serait temps de vous bouger le c…, bon sang !
Et je peux vous dire que si vous comptez enfin dans ce combat, les patrons, ils sauront que vous êtes devenus incontournables. Et alors, vous aurez du poids pour reparler un jour d’accord d’intéressement, de formation ou de meilleure participation aux bénéfices. Mais aujourd’hui, rien !».

Là, Bébert et moi, on a eu très peur, on s’est bouché les oreilles et on s’est enfui du bureau. On a couru jusqu’à la salle de repos près des rotatives, et on s’est effondré dans un fauteuil. Il y a un bobinier qui nous a vus et qui nous demandé ce qu’on avait. Bébert, il a juste pu lui dire : « Bob, il est devenu capitaliste ! » et il est tombé dans les pommes…

Zorro 

dimanche 11 septembre 2011

Revenons en 2011 SVP

Reçu dans "Nouvelles Conversations" :


Revenons en 2011 SVP, les commerciaux qui s'expriment ne sont pas tous mauvais par contre ils sont de + en + nombreux à démissionner ce qui fait peut être bien le jeu de la direction ? Quand au management c'est quand même vrai qu'il n'ont rien inventé pour nous sortir d'un tel bourbier, tout y passe et rien ne va : les méthodes, les outils, les choix + que hasardeux pour la PA, la saisie de la PAC, les conditions de travail et les rémunérations et la non communication qui va avec ! Et tout ça devrait fonctionner avant l'échéance de fin d'année ? Envoyez tous un mail à Luis, Bruno, Isabelle etc... Qu'ils rallument le plafonnier on est dans le noir, les plombs ont du sauter.

vendredi 9 septembre 2011

Les méthodes de managements !!

Reçu dans "Nouvelles Conversations" :


Une nouvelle conversation

les méthodes de managements !!

En effet, nous avons aujourd'hui des directeurs de districts issus de poste de directeurs de publication ... Ceux-ci devraient manager les équipes en mode projet et en sont toujours a des stéréotypes du style combien de visites tu vas faire ou aujourd'hui c'est quoi le chiffre d'affaire que tu envisages!!
Bref faire du neuf avec de l'ancien !! 

RAPPEL

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Les chiffres du Web : Août 2011


mardi 6 septembre 2011

Les Aventures de Zorro...

Camarade !

Tes commentaires nous dérangent et ne sont pas les bienvenus. Comme tu as dû le voir sur ce blog, nous sommes tous d'accord et une voix discordante est interdite. Le camarade ci-dessus qui te traite de faux-cul a comme prévu commencé à t'insulter et c'est bien fait (bon, d'accord, lui aussi il est resté anonyme mais c'est pour des raisons supérieures, on t'expliquera).
Les amis et moi, on doit éclairer les masses prolétaires incultes et naïves mais bonnes (surtout quand je pense à l'autre, là, la petite, dans le 3ème bureau à gauche... oups, j'ai dérapé !) et exploitées par le grand capital.
Et nous avons de bonnes raisons de faire cette oeuvre de Salut public (Ah ! ça, c'est bon ! Ça rappelle Danton et Robespierre !).
Bon, moi, par exemple, j'ai vendu mes journaux au groupe il y a des années mais comme je suis resté, je continuais à faire ma petite tambouille, mes petites affaires, mes petits échanges discretos et ils ont osé me virer ! C'est vrai, maintenant, je peux vivre à rien foutre pendant 20 ans mais quand même ! Et mes journaux qui continuent à sortir sans moi, sans même s'arrêter net comme je l'avais annoncé ! Quelle honte !
La camarade, celle qui a écrit un peu plus haut (bon, c'est vrai, elle est anonyme elle aussi, mais c'est aussi pour des raisons supérieures), là, elle a tout fait pour planter les réformes. Comme ça , elle se disait qu'ils allaient bien finir par lui faire un pont d'or pour qu'elle s'en aille. Et comme elle a besoin de fric (elle va racheter une petite entreprise qui demande qu'à cracher un max de tunes pourvu qu'on restructure un peu le personnel - oups ! je me demande si j'ai pas encore un peu dérapé, là...), ça l'aurait bien arrangée. Mais non ! Rien ! On ne lui propose même pas un ou deux ans de salaire ! Alors, elle est obligée de jouer la montre!
Et Jojo, un peu plus haut encore (oui, bon d'accord, il est anonyme, mais c'est pour des raisons supérieures, on te dit !), lui, c'est un bon : c'est le spécialiste de la dialectique moralisatrice. Tu verrais çà ! "25 années à nous défoncer pour cette boîte et on nous demande de bosser encore ! Qu'est-ce qu'on va devenir ?" Bon, OK, ça fait aussi 25 ans qu'il est payé, mais bon, on va dire que ça, ça compte pas.

Attends, la suite arrive sur le commentaire suivant. 

Et puis Gigi, l'autre un peu plus bas, y a un truc qu'elle aime pas, c'est quand on lui dit : "Si t'es malheureuse, faut changer de crèmerie" ! Parce que faut pas pousser, quand même : 20 ans qu'elle fait pas grand chose, qu'elle prend bien ses jours maladie tous les ans, qu'elle refuse toutes les formations, qu'elle a déclaré que l'informatique c'était pas pour elle, alors tu la vois chercher du boulot ailleurs, oh ? Faut quand même avoir un coeur de pierre, pour pas se mettre à la place des p'tites gens comme çà ! Enfin, Jojo, c'est ce qu'il dit.
Bon, t'as compris que t'as rien à foutre ici. Et d'ailleurs je perds du temps à te répondre : à l'heure qu'il est, je devrais être en train de mettre mon 15ème commentaire parce que comme ça, ça fait croire qu'on est vachement nombreux.
Et si tu comprends pas, on va passer à un autre stade. Tu sais, il y a quelques mois, on s'est fait un peu la main : on commence par les appels tél, et puis on devient un peu plus menaçants. C'est facile : t'as qu'à demander aux copains comment on fait avec ceux qui sont pas d'accord !
Alors, on était presque sûr qu'on allait réussir à se mettre tout le monde dans la poche, qu'on allait tout planter (Ah ! ouais ! le grand soir, enfin !) et voilà que les masses prolétaires ne respectent même pas les consignes de boycott de la convention (oui, nous, on y est allé, mais c'est pour des raisons supérieures, tu peux pas comprendre) et en reviennent même plutôt emballées ! 
Oh ! On va quand même pas laisser faire çà, hein ! Alors, comme on n'est pas très doué pour discuter du fond, nous, on dit que les mecs qui sont pas d'accord avec nous, c'est des nuls. C'est un vieux truc marxiste, mais c'est génial, ça marche vachement bien. Tu te souviens, les mecs qui critiquaient l'URSS et ses 80 millions de morts, on disait que c'était des ennemis du peuple. Et hop ! Plus besoin de parler des vrais problèmes ! Tu vois, là-haut, il y a un anonyme (bon, euh...des raisons supérieures...) qui dit que les mecs qui continuent à bosser parce qu'ils y croient et qu'ils sont payés, c'est des collabos quasiment des nazis !
Eh ben, c'est nous qui lui avons dit que c'était comme ça qu'il fallait répondre ! Inattaquable, sinon t'as l'air de défendre les nazis !
Bon, mais ça, si t'es pas bâti comme nous, les camarades et moi, ou si t'as pas été formé, tu peux pas comprendre...
Alors on veut plus te voir ici, on te dit ! L'autre site, lui au moins, il a compris, il filtre ! Dessus, tu verras jamais de commentaires comme les tiens.
Non ! c'est pas de la censure, c'est du respect des masses laborieuses qui ne veulent pas être troublées par des traîtres contre-révolutionnaires (là, Jojo, il dit que je dérape presque...) ! 

Et t'avises pas de bosser.

Signé : Le camarade responsable de la lutte contre les ennemis du peuple. 

Et puis Gigi, l'autre un peu plus bas, y a un truc qu'elle aime pas, c'est quand on lui dit : "Si t'es malheureuse, faut changer de crèmerie" ! Parce que faut pas pousser, quand même : 20 ans qu'elle fait pas grand chose, qu'elle prend bien ses jours maladie tous les ans, qu'elle refuse toutes les formations, qu'elle a déclaré que l'informatique c'était pas pour elle, alors tu la vois chercher du boulot ailleurs, oh ? Faut quand même avoir un coeur de pierre, pour pas se mettre à la place des p'tites gens comme çà ! Enfin, Jojo, c'est ce qu'il dit.
Bon, t'as compris que t'as rien à foutre ici. Et d'ailleurs je perds du temps à te répondre : à l'heure qu'il est, je devrais être en train de mettre mon 15ème commentaire parce que comme ça, ça fait croire qu'on est vachement nombreux.
Et si tu comprends pas, on va passer à un autre stade. Tu sais, il y a quelques mois, on s'est fait un peu la main : on commence par les appels tél, et puis on devient un peu plus menaçants. C'est facile : t'as qu'à demander aux copains comment on fait avec ceux qui sont pas d'accord !
Alors, on était presque sûr qu'on allait réussir à se mettre tout le monde dans la poche, qu'on allait tout planter (Ah ! ouais ! le grand soir, enfin !) et voilà que les masses prolétaires ne respectent même pas les consignes de boycott de la convention (oui, nous, on y est allé, mais c'est pour des raisons supérieures, tu peux pas comprendre) et en reviennent même plutôt emballées ! 
Oh ! On va quand même pas laisser faire çà, hein ! 

Alors, comme on n'est pas très doué pour discuter du fond, nous, on dit que les mecs qui sont pas d'accord avec nous, c'est des nuls. C'est un vieux truc marxiste, mais c'est génial, ça marche vachement bien. Tu te souviens, les mecs qui critiquaient l'URSS et ses 80 millions de morts, on disait que c'était des ennemis du peuple. Et hop ! Plus besoin de parler des vrais problèmes ! Tu vois, là-haut, il y a un anonyme (bon, euh...des raisons supérieures...) qui dit que les mecs qui continuent à bosser parce qu'ils y croient et qu'ils sont payés, c'est des collabos quasiment des nazis !
Eh ben, c'est nous qui lui avons dit que c'était comme ça qu'il fallait répondre ! Inattaquable, sinon t'as l'air de défendre les nazis !
Bon, mais ça, si t'es pas bâti comme nous, les camarades et moi, ou si t'as pas été formé, tu peux pas comprendre...
Alors on veut plus te voir ici, on te dit ! L'autre site, lui au moins, il a compris, il filtre ! Dessus, tu verras jamais de commentaires comme les tiens.
Non ! c'est pas de la censure, c'est du respect des masses laborieuses qui ne veulent pas être troublées par des traîtres contre-révolutionnaires (là, Jojo, il dit que je dérape presque...) ! 

Et t'avises pas de bosser.

Signé : Le camarade responsable de la lutte contre les ennemis du peuple.

Lettre à Alex (n°4) :

Camarade Alex,

Comme je te l’ai dit hier sur ce blog, je me suis bien fait eng… par les camarades après ce que je t’ai écrit. Jojo, il a dit qu’il ne fallait pas tout révéler, que ça pouvait nous nuire, que si je continuais comme ça, je pourrai jamais monter dans l’organisation, et que finalement il mettraient Gigi à ma place. Ah ! Celle-là ! Tu la verrais : une vraie girouette. En réunion, elle monte sur la table, elle harangue les foules, elle a même dit l’autre fois qu’elle mettrait le bazar aux Conventions, mais en fait, elle a rien fait parce qu’au début de la réunion, le grand patron a dit qu’il acceptait que sa fille fasse son stage chez nous. Ah ! Je te jure ! Des vrais, des purs, il y en a plus…

Les camarades ; ils m’ont dit aussi qu’il ne fallait pas dire qu’ils étaient aux Conventions parce que après on les prenait plus au sérieux. Gigi, pourtant, j’ai bien vu comment elle regardait le marin. Quand il a raconté comment il s’était battu toute sa vie et qu’il avait 50 ans alors qu’il en paraît 20 de moins, elle m’a dit qu’elle avait senti comme du miel qui lui partait du cerveau et qui coulait jusque dans son ventre. Du coup, à midi, j’ai bien vu aussi qu’elle s’en était pas remise et qu’avec Jojo, ils étaient partis 40 mn. Quand elle est rentrée, elle était toute rose. Ils font ça de temps en temps ; d’habitude c’est pendant les heures de boulot, mais là Jojo, il m’a fait un clin d’œil, et il m’a dit : « Quand la rotative se met en route, faut pas tarder à imprimer !». Mais après, ils sont disputés parce que Gigi elle a dit que le marin, au moins, il avait fait quelque chose de sa vie ! T’aurais vu la tête de Jojo quand elle lui a sorti : « Il a DECIDE de faire quelque chose sa vie !» Elle se rendait même plus compte qu’elle utilisait les mots des capitalistes exploiteurs qui veulent faire plonger les masses laborieuses vers les sommets de la pauvreté (c’est beau, hein ? C’est Bébert qui a dit ça l’autre jour)

Lettre à Alex (n°5)

Et puis, Bébert, il a dit que la Convention était nuisible parce que fallait pas tout dire comme ça aux masses laborieuses, qu’elles avaient besoin d’un guide, d’un « Lider Maximo ». Enfin, ça c’était son expression avant qu’il aille en voyage à Cuba avec le CE. Quand il est rentré, il était tout triste et il s’est mis en arrêt de travail au moins un mois. Mais maintenant, ça va mieux et il a demandé au CE si on pouvait organiser un voyage en Corée du Nord. Ah ! Ca, c’est quand même un pur !
Enfin, en même temps, il a dit que pour aller aux réunions, la 1ère classe c’était mieux parce qu’on avait plus de place pour travailler sur les dossiers...

Bon, donc, Bébert, il pense que maintenant, les prolétaires de la boîte, ils ont trop d’informations et qu’ils vont plus rien apprendre en lisant nos blogs. Il dit que « Trop d’info tuent les rumeurs, et les rumeurs, c’est le levain dans la pâte de la résistance ! ». Avant, il disait « la pâte de la révolution », mais la résistance, ça fait plus héroïque et puis personne ne peut être contre la résistance (alors que la révolution, moi, ça me fait un peu peur parce que je suis pas sûr qu’on y perde pas les RTT…)

Bon, ce que je te raconte là, t’en parles pas, hein, Alex ?

A bientôt. Je te raconterai la suite (on a une grande réunion bientôt pour décortiquer en détail la Convention et voir ce qu’on peut en faire), mais à condition que tu te foules pas au boulot, parce que si ils sauvent la boîte, tout est par terre pour nous.

Zorro. 

Lettre à Alex (n°6)

Ah ! Mon pauvre Alex ! Ca a failli tourner au drame… Je t’avais dit qu’on avait une réunion sur les Conventions pour savoir ce qu’on pouvait bien en faire, comment retourner contre les exploiteurs de patron cette tentative de subversion anti-prolétaire. Eh ben, ça s’est très mal passé.
Il faut dire, déjà que le lieu n’était peut-être pas idéal : Bébert avait voulu qu’on profite de la réunion pour fêter son anniversaire et décidé les camarades à aller dans un bouchon lyonnais où l’on mange rustique et roboratif (Bébert, qui a des lettres, il m’a expliqué que c’était pas une insulte mais que ça voulait dire « nourrissant ») , mais avec la chaleur qu’il a fait ce week-end, pour que ça passe, il a fallu arroser un peu le gras double, le pâté de foie, les pieds de cochon et l’andouillette. Et quand je dis un peu, ben, c’est plutôt beaucoup. Bébert, il commandait les pots de Côtes (du Rhône) en hurlant au patron du bistrot : « Y a plus d’encre dans la roto ! Faut du rouge !». Au début, on se disait que l’addition allait être salée mais Bébert, il a dit qu’on mettrait tout en notes de frais et qu’il fallait pas l’emm… pour çà.

Bon, attention ! On n’a pas fait que rigoler ! Gigi, elle a d’abord fait un discours de motivation et on a tous trouvé ça très bien. Elle a dit à peu près ça : 
« Camarades, l’heure est grave. On est à un tournant historique : ça faisait 2 ans que le bateau était en perdition, que les financiers, les nantis, ceux qui dorment dans la soie et roulent en Rolls tremblaient, que les petits, les exploités, les sans-grades préparaient leur revanche et bâtissaient un monde plus juste, c’est pas le moment de mollir. Depuis bientôt un an, on veut nous arracher des mains les pédales du navire, et voilà qu’il y a une semaine, au mépris de toutes les règles du dialogue social, nos exploiteurs de patrons s’adressent directement au personnel, lui expliquent tout, lui disent que notre avenir à tous est entre nos mains, et on devrait se laisser faire ? Et à quoi qu’on va servir, alors ? (Là, Bébert, qui est aussi intraitable avec les fautes de français qu’avec les capitalistes, il a failli s’étrangler et il a dû commander deux nouvelles bouteilles). Camarades, reprenons les rênes du bateau, et que la justice passe ! Il va falloir que ça tourne droit, maintenant !»
On a tous applaudi, on s’est levé, on a fait une ovation à Gigi et elle a dit après à Jojo qu’elle s’était sentie comme César au Pont d’Arcole. Il y a juste Bébert, qui lui avait pas pardonné le « A quoi qu’on va servir ? » qu’a dit à son voisin, mais bien fort pour qu’on entende tous : « Et sa fille, elle a commencé son stage à la Direction Générale, alors ? ». Mais Gigi, elle a pas entendu. C’était la seule, mais il faut dire que le discours lui avait donné soif, que Jojo la félicitait chaudement et lui disait des p’tits mots doux comme «Ma petite Zarafa ! Mon petit blanchet ! Ma bobine ! » Nous, on rigolait parce qu’on savait bien comment ça allait se terminer… 

Mais ce qui gâté l’ambiance, c’est qu’il y avait Zizou et surtout Bob. Bob, c’est un vieux de la vieille, il était déjà là du temps du fondateur, quand les centres d’appel, ils existaient pas encore, qu’il y avait un aquarium dans le hall rue Colin à Villeurbanne. Il en fait des combats, il en a gagné des victoires. Alors tu comprends, il est inamovible, on peut plus rien contre lui. Mais le problème, c’est que Bob, il est complètement aigri. Il dit des trucs qui nous plaisent pas trop, mais on sait pas quoi faire. Gigi, une fois, elle a essayé de se plaindre à l’organisation, mais ils ont dit que Bob il connaissait trop de trucs et qu’il était dangereux, donc il fallait surtout pas y toucher.
Et Bob, il a parrainé un petit jeune, Zizou, et celui-là, il est encore plus dangereux parce qu’il a dit qu’il fallait faire souffler un vent moderne dans les organisations, et du coup, comme il parle super bien, il nous fait perdre tous nos repères.
Si tu comprends pas bien, je vais te donner des exemples, mais tu vas voir, c’est gratiné !
A un moment, Jojo, il a dit que c’était lamentable de devoir faire des tableaux de bord, des compte-rendus, et que si les patrons, ils faisaient pas confiance à leurs équipes (là, Bébert, il dit qu’on était pas leurs équipes mais leurs serfs, même leurs esclaves), eh ben, ils avaient qu’à vendre eux-mêmes. Eh ben, Bob, il a dit que les tableaux de bord, les comptes-rendus et tout le bazar, ça existaient bien déjà quand la boîte marchaient et qu’on trouvaient tous ça normal ! Tu te rends compte ?
Et quand Jojo, il a dit que c’était lamentable de nous obliger à nous mettre d’un coup aux Smartphones, aux ordinateurs portables, et je ne sais pas quoi encore, Bob il a dit que ça faisait des années qu’on se plaignait de ne pas avoir d’outils modernes alors fallait pas voir à changer tout le temps d’avis. Gigi, elle en avait les larmes aux yeux… Du coup, Jojo, il l’a prise sur ses genoux.

Et le petit Zizou ! Quand Bébert il a dit que les objectifs, ils étaient impossibles à atteindre, tu sais ce qu’il a dit, Zizou ? Que si on comparait avec ce qu’on faisait chacun il y a encore deux ans, les objectifs, ils étaient pas hauts ! 

Alors, là, ça a chauffé ! Bébert et Gigi, ils ont hurlé en même temps à Zizou : « T’es dans quel camp ? » Et puis ils l’ont traité de déviationniste (je sais pas ce que ça veut dire, mais mon avis c’est vachement grave, un truc comme çà !).
Mais Gigi, comme elle avait un petit coup dans le nez, elle a fait une grosse erreur. Elle s’en est pris à Bob. Elle lui a dit qu’il pensait qu’à sauver les emplois et que dans notre combat, fallait pas penser qu’à ça, parce qu’on fait pas d’omelette sans casser des œufs. D’un coup, l y a eu un grand silence, et on entendait presque la musique comme dans « Il était une fois dans l’Ouest »… Bob, il a pris son temps, il s’est versé un verre d’eau, il a regardé Gigi, et il lui a dit : « Gigi, tu prends toujours tes ordres chez X ? (je peux pas dire le nom, parce que ça va m’attirer des ennuis, mais tout le monde sait bien qui c’est). Tu l’appelles encore avant chaque réunion pour lui demander ce qu’il faut dire ? » Gigi, elle est devenue toute blanche. Et Zizou, il a pris le relais pour l’estocade : il lui a dit comme ça : « C’est vrai que tu as volé deux ordinateurs au bureau ? » Et Bob, il a repris : « C’est vrai que t’as menacé Juju de lui casser la gu… si elle disait pas comme toi ? »
Ca a été un bazar ! Moi, je savais que ce qu’ils disaient, Bob et Zizou, c’était bien vrai, mais enfin, on peut quand même pas dire des choses comme çà ! Si on va par là, on va bientôt nous demander de se calmer sur les remises, de visiter autant de clients qu’autrefois, de préparer nos visites et de penser à encaisser les factures ! A ce train-là, on va finir par redresser la boîte et sauver les emplois, mais ça, ça fait le jeu des patrons !
Et puis, ce qui m’a fait de la peine, c’est que Juju, elle s’était mise à pleurer. Moi, je l’aime bien, Juju . C’est vrai qu’elle est terrible, parce qu’on a l’impression qu’elle pense d’abord à la boîte et aux emplois à sauver, et que du coup on a toujours l’impression qu’elle est dans le camp des affreux capitalistes, mais enfin, elle n’est jamais méchante. Pendant le PSE, elle s’est toujours démenée pour ceux qui partaient, pour leur donner les renseignements dont ils avaient besoin, pour qu’ils ne soient pas complètement perdus, et je l’ai même vu inviter des gars qu’avaient 25 ans de boîte et qui partaient pour qu’ils passent un bon moment et leur remonter le moral. Quand j’ai dit ça à Jojo, ses yeux, ils ont lancé des éclairs. Il m’a dit : « Des gens comme Juju, ça gâche le métier ! ». Faut dire aussi que Jojo, il s’est toujours pris des râteaux avec Juju, et ça, ça peut jouer dans son appréciation…
Le patron du bistrot, quand il a vu que ça risquait de tourner au massacre comme dans un film de Tarantino, il a servi une tournée générale et ça a un peu détendu l’atmosphère. Du coup, Bébert, il s’est mis à raconter des vieilles histoires, ses grèves, ses séquestrations de patrons, ses manif’ et on a bien rigolé.
Pour finir, en rigolant, il a dit qu’on devrait demander à rattraper les heures de travail pour ceux qui se sont levé tôt pour aller à la Convention. Et Jojo, il dit « Chiche ! ».

Bon, j’arrête là. Surtout, Alex, faut bien que tout ça, ça reste entre nous, parce que moi j’ai pas l’ancienneté de Bob, alors ils pourraient me virer de l’organisation.

Zorro 

PSE Hebdoprint

Reçu sur la boite mail du Blog :



SANS SOLDE DE TOUT COMPTE, QUEL STATUT ? Ni celui de demandeur
d’emploi, ni celui de salarié... Alors que faire ?...


Il est de règle que les documents de fin de travail doivent être remis au salarié au jour de
la fin de son contrat de travail, c'est-à-dire à la fin du préavis, exécuté ou non, en sorte
que si le préavis n'est pas exécuté, l'employeur n'est pas tenu d'adresser ces documents
dès la notification du licenciement et ne peut se voir reprocher une remise tardive jusqu'au
terme effectif du contrat de travail, caractérisé par la fin du préavis.


CA Poitiers (ch. soc.), 9 octobre 2007 - RG n° 07/00124.


Ex-salarié de la société Hebdoprint, mon préavis étant arrivé à terme le 31 août 2011, je
n’ai toujours pas reçu à ce jour (mardi 6 septembre 2011) mon solde de tout compte, avec
les documents nécessaires pour pouvoir m’inscrire à Pôle emploi.


J’ai contacté ce jour par mail le SCTS : Service Commun de Traitement de Salaires
de l’Étude de Me Dubois / Sabourin / Reverdy / Walczak, mandataires judiciaires à
Villeurbanne, leurs lignes téléphoniques étant saturées.


Je n’ai toujours pas obtenu de réponse. En effet, dans ce contexte actuel de crise
engendrant un nombre sans cesse croissant de dépôts de bilan, d’entreprises en
redressement, etc. en France métropolitaine, il me paraît évident qu’ils ont énormément de
dossiers à traiter.


D’autres ex-salariés de la société Hebdoprint seraient-ils dans le même cas que moi ?
Quelles sont les démarches à suivre ?


Merci de m’éclairer.


Cordialement.

vendredi 2 septembre 2011

Nomades : Frais Téléphonique...

Reçu dans "Nouvelles Conversations" :


Nomades : Frais Téléphonique...

J'en ai marre, non seulement on ne me paye pas mon abonnement internet et mes frais électriques mais en plus j'ai des factures de téléphone.

En 8 ans, 0€ donné à SFR, et là deux facture en 2 mois, car apparemment la participation de l'entreprise est la même : 30€ ht par moi, par contre ils nous ont ajoutés des options.

Faites comme moi sur votre téléphone le 950 pour connaitre votre suivie consommation.

Et appelez votre banque pour refuser le prélèvement de SFR...

Il faut payer maintenant pour travailler !!!